Contrairement à un cliché bien établi, les Gaulois ne mangeaient guère de sanglier. Les restes de cet animal, facile à distinguer du porc du fait de différences marquées de taille et de gracilité, sont extrêmement rares dans les déchets culinaires. À Acy-Romance, cet animal n'est représenté que par trois restes. Mais il figure sous forme d’un trophée, une canine, associée à une griffe d’ours, dans une sépulture, que l’on peut penser être celle d’un chasseur.

La chasse occupe une place très restreinte dans l'alimentation, et les restes de gibier représentent moins de 0,1% des restes découverts dans l'habitat. Il s'agit essentiellement de chevreuil, cerf et lièvre, trois animaux qui ont pu être chassés pour la viande, alors que la plupart des autres (castor, renard, loup, fouine et loutre) ont pu l'être pour leurs fourrures

Mais la destruction de certaines espèces pouvait également répondre à des mesures de protection, des troupeaux (loup et renard) ou de la pêche (loutre, mais aussi héron et cormoran).