Plusieurs secteurs présentent des plans de bâtiments facilement lisibles. Le grand alignement Nord-Sud, à une cinquantaine de mètres à l’Ouest des temples, montre une suite de constructions aux plans particulièrement clairs. C’est ce type de bâtiment isolé, ne présentant qu’une ou deux phases de construction qui permet de démêler les enchevêtrements de trous de poteau dans les secteurs les plus denses de l’habitat. C’est ainsi que plus de 350 plans de constructions ont pu être identifiés. L’analyse permet une classification qui ouvre des perspectives sur le fonctionnel. Il y a moins d’une vingtaine d’années seuls quelques plans de constructions présentant des pignons sur deux poteaux porteurs à chaque extrémité (pans coupés formant absides) étaient connus et interprétés avec prudence. Depuis ce type de bâtiment est abondamment représenté sur tous les villages et fermes gaulois. Le toit en croupe permet une couverture où la répartition des charges est équilibrée et moindre sur les parois latérales. Elle assure également la protection des pignons aux intempéries. Ce sont les constructions sur 4, 6, 8 poteaux porteurs qui sont les plus délicates à démêler des grappes de trous de poteaux. Leurs fonctions, outre celle de maison déduite de la présence d’un silo, sont diverses et répondent aux nécessités d’une population agro-pastorale.

Les plans de toutes ces bâtisses sont bien géométriques et l’emploi d’une technique de base reposant sur le théorème de Pythagore ne fait guère de doute. Cette technique simple d’obtention d’un angle droit ne demande que quelques noeuds espacés régulièrement sur une ficelle. Le rapport 4 sur 3 (indice d’allongement 1,33) s’applique aux maisons à deux absides dont le choix des tailles des poteaux porteurs équarris n’est pas aléatoire : poteaux corniers robustes, poteaux intermédiaires des parois plus petits et poteaux des pignons légers.