Après les fouilles anarchiques des années 1958-1961 le site est apparu d’avion en 1989 d’une façon magistrale dans un regain de luzerne et a fait l’objet d’un relevé précis, suivi de fouilles limitées. La découverte de deux hommes décapités, dont les corps ont été jetés dans un silo ayant déjà reçu les restes partiellement désarticulés d'un cheval – association homme/cheval est redondante à l'époque gauloise – atteste de pratiques bien antérieures au sanctuaire.

Vers 200 av. J.-C., les armes détériorées, martelées, brisées volontairement, sont déposées géométriquement sur le sol, aux abords du sanctuaire et aussitôt enfouies. Le grand fossé ovalaire ceinturant le temple reçoit aussi des restes d'armes, des agrafes de ceintures, des outils mais aussi des ossements humains. 

Au début du ler siècle av. J.-C. les rouelles en or, argent (rares exemplaires), potin, bronze et surtout plomb – fabriquées sur place – succèdent aux dépôts d'armes. Au milieu du ler siècle les offrandes monétaires se multiplient pour devenir rapidement majoritaires. Quelques ex voto en bronze (yeux notamment) sont connus.

Après un développement spectaculaire, ce centre religieux devenu ville, disparaîtra au Bas-empire, ses monuments en marbre finiront dans des fours à chaux.