Les silos ayant été rebouchés avec des détritus divers, notamment les rejets de la vie domestique, ce sont des milliers de fragments de céramiques qui nous sont parvenus. Certains accidents, comme les incendies, sont à l’origine de rejets conséquents de céramique qui illustrent les récipients qui étaient utilisés dans la construction disparue. Il faut se contenter des vases en terre, tous les autres ustensiles en d’autres matières ayant disparu : bois, vanneries, cuir… Les seaux ont laissé des cerclages métalliques mais les seilles, les assiettes, bols et autres gobelets, totalement en bois, sont inconnus. 

Les grands vases (dolia) à parois épaisses, pourvus d’un large rebord destiné à recevoir un couvercle, permettaient de stocker céréales et salaisons. Les parois internes présentent parfois des altérations dues au sel. Des jarres moins volumineuses permettaient de stocker les liquides mais aussi de cuire des viandes bouillies. Au quotidien d’autres jarres à ouverture rétrécie permettaient de présenter l’eau, l’hydromel, la bière, le vin importé d’Italie en amphores.

Si la table basse est connue (un pied en bois tourné dans une tombe de Wederath-Belginum- Allemagne) elle semble réservée à une élite et pour un usage qui reste indéterminé.