Durant l’époque gauloise, les animaux d’élevage, les plantes de culture et dans une moindre mesure la cueillette, fournissent les denrées alimentaires de base. Les céréales occupent une place de premier plan dans l’agriculture. Elles comprennent  divers blés (engrain, amidonnier, épeautre, froment), dont certains ne sont plus exploités dans nos régions ; mais aussi des orges, des millets et progressivement l’avoine. Les autres espèces cultivées sont des légumineuses, comme l'ers, la lentille, le pois, la féverole ou des plantes riches en huile comme la caméline, le pavot et le lin, qui est aussi une plante textile.

A l'exception de l'épeautre, les céréales exploitées ne sont pas panifiables.

Le froment, qui sert à confectionner du pain levé, ne devient une céréale importante en région Champagne-Ardenne qu'à partir de la période médiévale. Auparavant ses mentions sont rares. Les Gaulois consomment plutôt leurs grains sous forme de galettes, de bouillies, de soupes ou de gruaux.

Les grains sont moulus à l’aide de moulins à main rotatifs, en pierre, ou écrasés dans des mortiers. Les bouillies de millet et d'autres céréales sont préparées dans des céramiques déposées sur le foyer. Les galettes sont cuites sur les parois ou la sole de petits fours en terre.