- Achéménide (période)
La période achéménide correspond à la domination des Perses achéménides sur le Proche et le Moyen-Orient. L’empire fut fondé par Cyrus le Grand au VIe siècle et disparut sous les coups d’Alexandre le Grand avec la mort de son dernier roi Darius III en 330.
- Adê
Engagement solennel juré devant les dieux. À l’époque néo-assyrienne, il peut s’agir d’un traité entre le roi d’Assyrie et ses vassaux ou bien d’un serment que devait passer la population du pays. Dans la plupart des cas, les adê sont des engagements unilatéraux envers le roi assyrien. Cependant, quelques uns correspondent à des traités internationaux passés sur un pied d’égalité comme ce fut le cas, en 674, entre Assarhaddon et le roi d’Elam Urtaku.
- Agriculture
La culture d'espèces végétales domestiquées est attestée au Levant depuis le IXe millénaire. On distingue l'agriculture dite sèche, uniquement alimentée en eau par les précipitations, et l'agriculture irriguée, à laquelle de l'eau est apportée par irrigation. L'agriculture sèche est possible dans les régions recevant plus de 200 mm/m3 d'eau par an. Un appoint d'eau pouvait cependant être apporté par irrigation dans les parties les plus arides de la zone d'agriculture sèche, en complément des précipitations naturelles.
- Akitu
Fête du Nouvel An en Mésopotamie au Ier millénaire. Elle avait lieu au printemps au mois de nisan (mars/avril).
- Akkadien
L'akkadien est l'une des langues parlées et écrites en Mésopotamie, depuis le IIIe millénaire av. J.-C. C'est l'une des plus anciennes langues sémitiques. Son nom provient de la ville d'Akkad fondée par Sargon Ier (2334-2279 av. J.-C.). Les derniers textes rédigés en akkadien date du Ier siècle ap. J.-C.
- Antu
Déesse, parèdre du dieu Anu, le dieu du ciel.
- Argile
Substance minérale (silicate d'alumine hydraté) qui a de multiples usages en Mésopotamie : construction (briques, enduits), confection de récipients (poterie) ou de petits objets (figurines), support d’écriture (tablettes).
- Aššur (ville)
Ville d’origine des Assyriens sur la rive droite du Tigre. De dimension modeste (70 ha), elle a abrité de nombreux palais et surtout le temple du dieu Aššur.
- Assur-etel-ilani (Aššur-etel-ilani)
- 630-627
L’un des derniers rois assyriens. Il succède à son père Assurbanipal (Aššurbanipal) mais meurt prématurément en 625 et est remplacé par son frère Sin-shar-ishkun (Sin-šar-iškun).
- Assyrie
L'Assyrie désigne à la fois la zone dominée par les souverains assyriens, ainsi qu'une région de haute Mésopotamie comprise entre les villes de Ninive, Erbil et Aššur, souvent appelée triangle assyrien.
- Assyrien
État de la langue akkadienne parlé et écrit en Mésopotamie du Nord (Assyrie).
- Babylone (ville)
Ville connue dès le IIIe millénaire par des textes, elle fut la capitale de Hammurabi (1792-1750) et atteint son apogée sous le règne de Nabuchodonosor II (604-562). Elle abritait le temple de Marduk (Esagil). C’est la plus grande des villes mésopotamiennes (976 ha).
- Babylonie
La Babylonie correspond à la basse Mésopotamie, région située entre Bagdad et le Golfe Persique. Elle recouvre l'ancien pays de Sumer et d'Akkad.
- Babylonien standard
État de la langue akkadienne utilisée par les lettrés et les savants mésopotamiens à partir de la fin du IIe millénaire et tout au long du Ier millénaire en Assyrie et en Babylonie. Le Babylonien standard est marqué par des formes grammaticales empruntées initialement au paléo-babylonien. À partir du début du Ier millénaire, il s’uniformise et se fixe devenant la langue de rédaction des œuvres littéraires et sapientiales. Son usage est également en vigueur en Assyrie, où il sert à rédiger les inscriptions royales et les annales.
- Bagbartu
Déesse et parèdre du dieu Ḫaldi. Il s’agit très certainement d’une déesse locale de la musique.
- Bitume
Mélange d'hydrocarbures formant naturellement une pâte visqueuse.
Plusieurs sources de bitume existaient en Mésopotamie, notamment autour de Hit, sur le moyen Euphrate. Le bitume était très utilisé par les Mésopotamiens, à des fins d'imperméabilisation ou de calfatage (canalisations, terrasses, embarcations), de colle (pour la fabrication d'outils notamment) ou de peinture noire (décors architecturaux ou d'objets). On trouve en basse Mésopotamie des calcaires bitumineux (imprégnés d'hydrocarbures), qui ont été utilisés pour la sculpture : tendres et faciles à travailler, ils imitaient cependant les pierres dures (diorite, basalte).
- Borsippa
Importante ville située au sud-ouest de Babylone. Borsippa abrite l'Ezida, le temple du dieu Nâbu (dieu de l'écriture et du savoir).
- Brique
Matériau de contruction fait à partir de terre argileuse mélée à un dégraissant (généralement de la paille).
D'abord modelée au début de l'époque néolithique puis moulée dans des cadres quadrangulaires, la brique est le matériau de construction le plus répandu en Mésopotamie, encore jusqu'à une époque récente. On distingue les briques crues, séchées au soleil, et les briques cuites au four, qui apparaissent au IIIe millénaire en Mésopotamie mais ne sont employées couramment dans la construction qu'à partir du Ier millénaire av. J.-C.
À partir du IIe millénaire mais surtout au Ier millénaire, on a créé des décors de briques en relief, pouvant être émaillées : une glaçure liquide apposée sur la brique pré-cuite se vitrifiait lors d'une seconde cuisson. Différentes couleurs étaient obtenues par des oxydes métalliques.
- Calotype
Procédé photographique inventé par William Henry Fox Talbot et breveté en 1841. C'est le premier procédé qui permet d'obtenir des négatifs sur papier, qui servent ensuite à obtenir des tirages d'images positives.
- Campagne militaire
Une campagne militaire est un important déplacement de l’armée avec un objectif guerrier. Le plus souvent, elles consistent à mener des opérations durant lesquelles les rois perçoivent le tribut, prélèvent le butin, écrasent les révoltes et apportent un soutien aux vassaux qui reconnaissent leur autorité. Les campagnes visent également à étendre le territoire impérial, en annexant systématiquement les régions vaincues.
- Colophon
Partie finale d’un texte, généralement séparée du reste de la tablette par une ligne. Le colophon comportait des indications importantes pour situer un texte dans une œuvre comportant plusieurs tablettes (certaines œuvre pouvant dépasser la centaine de tablettes). Le scribe notait ainsi le titre de la série, celui du chapitre et enfin de la partie. Le cas échéant, il pouvait comptabiliser les lignes. Très souvent le colophon comportait le nom du propriétaire de la tablette, celui du scribe s’il était différent, le lieu de rédaction et, nettement plus rarement, la date. Les colophons étaient indispensables pour retrouver un texte dans les bibliothèques assyriennes et babyloniennes.
- Comptoir (commercial)
Établissement commercial hors de la zone d'influence directe de l'entité dont il dépend.
- Coudée
Unité de longueur correspondant à la distance du coude au bout des doigtsn, soit environ 50 cm. Sa dimension exacte et ses subidvisions ont varié selon les époques et les systèmes d'unités de mesures en vigueur.
Il existait également une « grande coudée » d'environ 75 cm.
- Croissant fertile
Région du Proche-Orient où le climat, plus favorable, a rendu l'agriculture (sèche ou irriguée) possible à partir du IXe millénaire av. J.-C. Il s'étend du golfe Persique à la côte méditerranéenne en formant un arc le long des massifs du Taurus et du Zagros. C'est dans cette zone qu'ont eu lieu premières domestications des plantes et des animaux.
- Cuivre
Absent de Mésopotamie, il était importé de régions parfois lointaines : l'Iran et l'Afghanistan à l'époque préhistorique, ou la péninsule d'Oman au IIIe millénaire av. J.-C. Au IIe et au Ier millénaire av. J.-C., l'essentiel du minerai de cuivre vient de Chypre ou des monts Taurus (Anatolie). Le cuivre est utilisé pour fabriquer du bronze, en alliage avec de l'arsenic aux époques préhistoriques, et surtout, à partir du IIIe millénaire, avec de l'étain. Plus robuste que le cuivre, le bronze vient rapidement remplacer ce dernier pour la fabrication des outils et des armes.
- Cunéiforme
Système d’écriture inventée en Mésopotamie du sud et utilisé pour transcrire plusieurs langues dont l’assyrien, le babylonien et l’urartéen. Le cunéiforme s’écrit et se lit de gauche à droite. Les signes sont tracés dans l’argile fraîche à l’aide d’une baguette en roseau taillée en biseau. Un signe signifie soit un mot, soit une syllabe.
- Démons
Les mauvais démons sont les instruments de la colère divine, ils envahissent le monde pour tourmenter les hommes. Ils sont tenus pour responsable des maux quotidiens, en particulier la mauvaise fortune, la maladie, et la mort. Souvent invisibles et immatériels, ils représentent les peurs des hommes.
- Dépôt de fondation
Ensemble d'objets (figurines, textes, tablettes...) déposé dans ou sous un mur lors de la construction d'un édifice important, ayant notamment pour vocation d'apporter une protection symbolique à ce dernier.
- Dynastique archaïque
- 2800 - 2340 av. J.-C.
C'est la période sumérienne classique, entre 2900 av. J.-C. environ et 2340 av. J.-C., date de l'unification de la basse et moyenne Mésopotamie par Sargon d'Akkad. La période des dynasties archaïques voit l'affrontement de cités-États indépendantes et rivales, au sein desquelles on observe une affirmation du pouvoir royal. Temples et palais constituent l'architecture monumentale des cités du Dynastique archaïque. Malgré les rivalités politiques, cette période est caractérisée par une grande unité culturelle.
La période est traditionnellement divisée en trois :
- Dynastique archaïque I (2900-2700 av. J.-C.)
- Dynastique archaïque II (2700-2600 av. J.-C.)
- Dynastique archaïque III (2600-2340 av. J.-C.)
- Élamite
Langue parlée dans le pays d'Élam (sud-ouest iranien). Cette langue, de type agglutinant, n'est pas une langue sémitique et ne se rattache à aucun grand groupe linguistique connu. Elle n'est pas déchiffrée, mais nous est partiellement accessible par des transcriptions anciennes en écriture cunéiforme.
- Épigraphie
Science ayant pour objet l'étude des inscriptions, généralement anciennes, gravées ou parfois peintes sur des supports imputrescibles (pierre, argile ou métal).
- Exorciste
Les exorcistes ont pour rôle de faire fuir le mal en invoquant le pouvoir des divinités. Ils associaient incantations magiques, gestes rituels, et potions à administrer au patient, pour obtenir sa guérison. L’exorciste utilisait aussi parfois des remèdes à base de plantes pour guérir le patient.
- Fer
D'abord rare et difficile à obtenir, le fer était réservé à un usage précieux aux IIIe et IIe millénaires. Il a été utilisé de façon beaucoup plus importante au Ier millénaire av. J.-C. (à Khorsabad, les réserves de fer atteignaient 106 tonnes).
- Fête du Nouvel An
Le nouvel an (généralement au printemps) était l'occasion d'une fête durant plusieurs jours, avec de multiples cérémonies cultuelles et processions. La fête du Nouvel An (akîtu) est attestée en Mésopotamie de la fin du IIIe millénaire av. J.-C. à la période achéménide.
- Génies
Les génies protecteurs correspondent à la notion moderne d’ange gardien. Ces êtres surnaturels protègent les hommes du mal. Ils interviennent dans les rituels de protection et leurs images sont souvent placées aux portes et fenêtres des bâtiments. Ce sont les serviteurs des grands dieux.
- Glaçure
Mélange alkalin de carbonates et de silicate de chaux, pouvant être coloré à l'aide d'oxydes métalliques. Au Ier millénaire av. J.-C., les briques à glaçure (plates ou en relief) ont été employées en Assyrie et en Babylonie pour rehausser le décor architectural ou créer des panneaux décoratifs.
- Jardins suspendus
Les jardins suspendus de Babylone sont une des sept merveilles du monde selon les auteurs grecs antiques. Aucune trace de telles installations n'a cependant été retrouvée à Babylone, ni dans les textes ou l'art néo-babylonien. Il est possible que ces jardins se soient en réalité trouvés à Ninive, pour laquelle on dispose d'une documentation abondante sur la création de jardins royaux.
- Kalhu/Nimrud
Ville assyrienne fondée par Salmanasar Ier (1263-1234) puis choisie comme capitale par Aššurnaṣirpal II (883-859). Couvrant 357 ha, elle comprend une acropole où étaient concentrés palais et temple ainsi qu’un vaste palais-arsenal.
- Kudurru
Dans la Mésopotamie kassite, stèle sur laquelle sont inscrites des donations de terre, ornée de nombreux symboles divins, destinés à protéger la propriété de la terre de toute revendication. Les kudurru étaient conservés dans les temples.
- Lamashtu
Démone qui s'attaque aux nourrissons et aux femmes enceintes. Lamashtu est à l'origine une déesse, mais elle a été déchue de ce statut par les autres dieux pour avoir demandé à manger de la chair humaine.
- Lamassu
Originellement divinités protectrices féminines, les lamassu sont aussi, au Ier millénaire, des génies gardiens de porte, en particulier les taureaux ailés androcéphales des palais assyriens.
- Mède
Les Mèdes sont une population iranophone tout d’abord organisés en chefferies puis en un royaume unifié. La capitale mède se trouvait à Ecbatane. Cyaxare, roi mède du viie siècle, s’allia aux Babyloniens contre les Assyriens. Il participa à la conquête du pays, en particulier des villes d’Aššur, Kalhu (auj. Nimrud), Ninive et Arbèles (auj. Erbil).
- Médio-assyrienne (époque)
- 14th century - late 2nd millennium BCE.
Période qui voit la naissance d'un État assyrien puissant, qui prend son indépendance avec Aššur-Uballit (1365-1330 av. J.-C.). C'est le règne d'Adad-Nêrârî Ier (1307-1275 av. J.-C.) qui voit l'extention territoriale de l'État assyrien, vers l'ouest et vers le sud. Tukultî-Ninurta Ier (1244-1208 av. J.-C.) parachève cette expansion avec la prise de Babylone. Les années qui suivent son règne sont celles d'une crise de l'Assyrie, qui ne prend fin qu'à la fin du XIIe siècle, avec notamment le règne de Tiglath-Palazar Ier (1114-1076 av. J.-C.). Mais les affontements répétés avec les Araméens causent la perte des territoires conquis par l'Assyrie à la fin du IIe millénaire.
- Métallurgie
En Mésopotamie, le métal servait à fabriquer des outils et des armes, mais aussi des figurines, amulettes et bijoux, ainsi que des pièces d'apparat. L'or et l'argent étaient rares mais utilisés depuis les époques anciennes. À partir du IVe millénaire, on utilise essentiellement le cuivre, puis le bronze, et, à partir du Ier millénaire av. J.-C., le fer.
Le métal peut être martelé pour lui donner la forme voulue ou moulé : le métal fondu était coulé dans un moule. Les moules pouvaient être monovalves ou bivalves. La technique du moule à la cire perdue était également utilisée pour les petites pièces (un modèle en cire est recouvert de terre, puis cuit ; le métal fondu est alors versé dans le moule e t en chasse la cire fondue).
- Néo-assyrienne (époque)
- بين القرنين العاشر والسابع قبل الميلاد
Période historique comprise entre le Xe et le VIIe siècle av. J.-C. Elle voit la renaissance d'un État assyrien fort après les coups portés à l'Assyrie par l'établissement d'Etats araméens. L'Assyrie reconquiert alors ses territoires perdus, et mène des campagnes jusqu'en Anatolie, en Elam et en Egypte.
- Ninive
Ville assyrienne occupée dès le VIIIe millénaire av. J.-C. Sennachérib (704-681) en fit sa capitale et y conduisit de nombreux travaux. La ville comprend deux tells, Kuyunjik, le site d’origine et Nebi Yunus, sur lequel Assarhaddon (680-669) bâtit un arsenal.
- Orge
L'orge est la céréale la plus cultivée en Mésopotamie. Sa culture est attestée depuis le VIe millénaire av. J.-C.
- Orthostate
Bloc de pierre posé de chant (sur sa face la plus étroite) à la base des murs. Dans les palais assyriens, ces orthostates peuvent atteindre une grande hauteur et être décorés de reliefs sculptés.
- Prêtre exorciste
Les prêtres exorcistes ont pour fonction de conjurer le mal, en faisant appel aux dieux. Pour cela, ils utilisent des rituels combinant gestes et incantations. Il existe des « manuels » d'exorcisme depuis l'époque sumérienne.
- Registre
En art, partie d'une image ou d'un panneau de décor, en forme de bande horizontale. Les décors sculptés assyriens sont parfois composés en plusieurs registres superposés.
- Rhyton
(En grec « corne à boire ») Vase donc le verseur se trouve à la partie inférieure. Au Proche-Orient ancien, les rhytons étaient souvent en forme d'animal, le liquide s'écoulant ainsi par leur gueule.
- Sémitique (langue)
Le groupe des langues sémitiques (nommées ainsi d'après le nom bibilique de Sem, fils de Noé) est divisé en plusieurs sous-ensembles : l'akkadien (sémitique oriental) ; les langues nord-ouest sémitiques (ougaritique, araméen et cananéen, l'hébreu faisant partie de cette dernière) ; et les langues sud-sémitiques (arabe, sud-arabique, éthiopien).
- Shêdu
Génie protecteur. Forme masculine associée à la vitalité et à la puissance procréatrice.
- Situle
Récipient généralement muni d'une anse.
- Tablette (d'argile)
Généralement quadrangulaire, la tablette d'argile est le principal support des documents écrits au Proche-Orient ancien. Les signes y étaient gravés à l'aide d'un calame, ou roseau taillé en biseau, qui leur conféraient une forme de clou caractéristique. Certaines tablettes pouvaient être cuites après inscription, mais la plupart restaient en argile crue séchée.
- Tell
Le mot arabe tell désigne une colline artificielle qui résulte des occupations humaines successives, chaque nouvelle occupation étant construite sur les ruines de la précédente. À la fouille, les couches les plus profondes sont donc les plus anciennes, et les plus hautes sont les plus récentes.
- Titulature
Ensemble des titres que porte une personne ou une maison.
- Vase jaillissant
Thème iconographique souvent représenté en Mésopotamie. Il se caractérise par deux flots jaillissant d'un vase, en symbole de fertilité et d'abondance.
- Vieux perse
Langue parlée en Perse du VIe au IVe siècle av. J.-C. Elle fait partie du groupe des langues iraniennes et s'écrit avec des caractères cunéiformes. Une inscription trilingue (vieux-perse, akkadien et élamite), gravée sur un aplomb rocheux à Behistun (Iran), a permis le déchiffrement du vieux perse puis de l'akkadien.
- Ziggurat
Édifice caractéristique de l'architecture religieuse mésopotamienne des IIe et Ier millénaires av. J.-C. en forme de pyramide à étages, dont le sommet, qui pouvait servir à l'observation des astres, portait un sanctuaire, et dont la fonction essentielle était probablement d'établir une sorte de niveau intermédiaire entre les dieux et les hommes.