Placages précieux

Les inscriptions de Sargon affirment que des bois précieux comme le cèdre ou le cyprès avaient été utilisés pour les portes et que celles-ci avaient été plaquées de bandes de cuivre. Dans le quartier des temples, à l’entrée des édifices, se trouvaient en effet des mâts en bois de cèdre plaqués de bandeaux de bronze. Ceux-ci portaient des scènes figurées : le roi empoignant des taureaux par les cornes, des défilés d’animaux ou des végétaux. Les bandeaux étaient fixés au bois au moyen de clous dont la tête prenait place dans des perforations en forme de rosettes, masquant les détails techniques par une astuce décorative. Ce système est aussi utilisé sur les bandeaux de bronze des portes de Balawat, à l'est de Mossoul.

Palmiers artificiels

D’autres placages évoquent, par leur aspect, des décors de palmiers artificiels. Des feuilles d’or et de bronze imitant les écailles des palmiers furent retrouvées, qui pourraient avoir été plaquées sur du bois. De semblables décors sont déjà attestés au début du IImillénaire av. J.-C., par exemple dans la cour d’honneur du palais de Mari. Le palmier-dattier était en Mésopotamie un symbole important de fertilité et d’abondance.

Statues de bronze

Les inscriptions de Khorsabad mentionnent des statues en bronze qui n’ont pas été retrouvées. Peut-être furent-elles pillées, ou bien récupérées par Sennacherib lors du transfert de la capitale à Ninive. Une petite statue de bronze représentant un lion rugissant en position couchée fut trouvée au niveau de la façade L (cour 1). Malgré l’anneau qu’il porte sur le dos, il ne s’agit sans doute pas d’un poids car il était fixé dans le pavement. Sa fonction exacte n’est pas connue.