La maison qu’occupait Iddin-Nabu était située à proximité du temple de la déesse Ishara, une figure d’Ishtar, sanctuaire dans lequel il possédait une prébende de boucher. Au côté d’un service de prébendier, les autres activités d’Iddin-Nabu se concentrent autour du rachat à bas prix de maisons en mauvais état pour les restaurer, les mettre en location et en tirer un revenu régulier.

Vers 527, il se fait en outre adopter par son oncle, Gimillu, époux de Tappashar, et dont il hérite des biens quand ce dernier meurt. Une fois atteint un certain niveau de fortune, Iddin-Nabu a dû se retirer des affaires pour vivre de ses rentes. Cependant, l’accumulation de richesse n’est pas forcément ce qui prime pour les Babyloniens aisés, surtout pour la formation de leur prestige. La vraie richesse est à la cour du roi, dans la haute noblesse de fonction. Il a fallu plusieurs années à Iddin-Nabu pour rassembler de quoi constituer la dot pour marier sa fille de manière honorable.

Quand Iddin-Nabu épouse Ina-Esagil-ramat, cette dernière apporte avec elle de nombreuses terres. Auparavant, Iddin-Nabu avait acheté des terres à son futur beau-père. Même si les détails sont perdus, il apparaît qu’Iddin-Nabu agit ensuite comme agent de son épouse et doit procéder lui-même à la gestion des domaines. Iddin-Nabu gère également quelques affaires de famille, comme le mariage de sa sœur. Hormis ces affaires, Iddin-Nabu apparaît enfin dans des documents concernant de petites sommes d’argent, pour lequel il semble faire l’intermédiaire entre des particuliers et des institutions, comme le « Domaine du Prince Héritier ». Pour l’instant, on ne connaît aucun document mentionnant la division du patrimoine d’Iddin-Nabu, attestant que ses archives demeurent incomplètes.