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Ossuaire de l'église Saint-Marcel, début du XVe siècle.
© UASD / O. Meyer.

Sépulture d'un pèlerin renfermant trois coquilles Saint-Jacques, XIIe - début du XIIIe siècle.

© UASD / O. Meyer.

L'église Saint-Marcel est mentionnée pour la première fois au IXe siècle, dans un miracle de saint Denis qui relate les circonstances de l'enterrement du comte Bertrandus en l'église située hors du monastère. En mettant au jour des tombes attribuées à cette époque, l'archéologie confirme l'existence de ce cimetière paroissial.

Les plus anciennes sépultures, organisées en rangées plus ou moins régulières, reposaient dans des fosses étroites. Dans un deuxième temps, le champ funéraire fut réduit et délimité par un fossé entraînant la densification des tombes. Conformément aux pratiques religieuses généralisées à partir de l'époque carolingienne, les morts sont dépourvus de mobilier funéraire. Seule exception à cette règle, la tombe d'un pèlerin de la fin du XIIe - début du XIIIe siècle qui renfermait trois coquilles Saint-Jacques, utilisées comme enseignes de pèlerinage.

L'église, détruite à la Révolution, est décrite comme étant « la plus belle des églises paroissiales de la ville de Saint-Denis ; c'est un édifice construit, à ce qu'il paraît, au XIIIe siècle. Dans le collatéral nord, une inscription à lettres gothiques nous apprend que la dédicace [de cette portion de l'édifice] en fut faite en 1451 ». En 1982, une fouille porte précisément sur cette extension de l'église en forme de collatéral. Elle a révélé l'existence d'une crypte-ossuaire. Les crânes et os longs, triés selon leur gabarit, y étaient rangés dans des niches murales en plâtre.

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Entrée de l'ancienne église Saint-Marcel d'après une aquarelle du début du XIXe siècle. 
© BNF cabinet des Estampes

Église Saint-Marcel sur le plan de Belleforest, 1575.