Localisation approximative de l'épave Sainte Dorothéa dans les Alpes-Maritimes.

Description

Découverte en 1985, la Sainte-Dorothea git, très envasée, à l’entrée de la rade de Villefranche-sur-Mer, par 72 mètres de fond. Ex-vaisseau royal danois de 50 canons nommé Nelle Blad, rebaptisée en l’honneur de la femme de son nouveau propriétaire, la Sainte-Dorothea est affectée au commerce en Méditerranée lorsqu’elle sombre le 25 avril 1693. Parti de Cadix pour Gênes, via Marseille, ce navire qui se perd dans des circonstances non élucidées constitue un jalon exceptionnel dans l’histoire maritime européenne d’époque moderne. En 1990, une expertise dotée de moyens logistiques importants, dont un sous-marin monoplace et un ROV affrétés auprès de la Comex, permet de préciser l’étendue des vestiges et leur état de conservation. Sous le tumulus de 40 mètres de longueur et 10 de large que forme le site, la coque et la cargaison semblent parfaitement conservées. Du mobilier a été prélevé à la surface du site. Il s’agit d’un lot de vases en céramique, de caisses et barriques encore closes et de deux chaudrons en alliage cuivreux, dont l’un porte l’inscription NELLE BLAD suivie de la date 1685. Les archives évoquent une importante cargaison d’argent mais sur ce chargement le mystère reste entier.

Next slide
Previous slide

Plongée avec le sous-marin monoplace de la Comex.

© Frédéric Osada/Ministère de la Culture/DRASSM

La flore sous-marine a retrouvé ses droits

© Frédéric Osada/Ministère de la Culture/DRASSM

Alignement de canons enfoncés dans la vase

© Frédéric Osada/Ministère de la Culture/DRASSM

Première documentation du mobilier à bord de L'Archéonaute.

© Frédéric Osada/Ministère de la Culture/DRASSM

Chaudron en cuivre libéré de ses concrétions.

© Alain Visquis/Ministère de la Culture/DRASSM

Un échantillon de la céramique de bord

© Philippe Foliot/CNRS/Ministère de la Culture/DRASSM

Responsable d’opération

Michel L’Hour / Drassm (1990)

En savoir plus