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- Pointe de la Luque 2 (Marseille)
Description
Les vestiges de l’épave Pointe de la Luque 2, ou B, sont dispersés entre 30 et 40 mètres de fond au nord-ouest de l’île de Pomègues (Frioul, Marseille). Outre des lampes à huile, dont un grand nombre estampillées, et des amphores africaines cylindriques, dont certaines portent sur le fond la signature de potiers de Maurétanie Césarienne, l’actuelle Algérie, on y a retrouvé une coque bien conservée du milieu du IVe siècle apr. J.-C. Découverte et déclarée en 1970, l’épave est fouillée de 1971 à 1974 avec l’aide du Drassm et de la Marine nationale. À l’est, au sein d’une première zone moins profonde, se trouve une partie de la coque recouverte par quelques fragments d’amphores et de lampes. En contrebas, vers le nord-ouest, reposait un riche chargement. L’importante section de coque préservée a fourni l’occasion d’expérimenter l’un des premiers systèmes de photogrammétrie sous-marine intégrée. En 1992, le site est rouvert par le Centre Camille Jullian et l’Institut Méditerranéen d’écologie et de Paléoécologie du CNRS pour prélever et analyser des bois.
Vue sous-marine des plongeurs effectuant le relevé de la coque.
© Jean-Claude Négrel/DRASSM
Sélection d’amphores africaines mises au jour en 1974.
© Jean-Claude Négrel/DRASSM
Beau spécimen de lampe à huile africaine.
© Patrick Glotain / Drassm
Responsables d’opération
- Jean-Claude Négrel (1971-1974)
- Patrice Pomey/CNRS (1992)
Bibliographie
- DOVIS-VICENTE Catherine — Étude du commerce maritime au IVe siècle : cas de l’épave de la Luque B. Villeneuve-d’Ascq : Presses Universitaires du Septentrion, 2001.
- Pointe de la Luque 2 - épave de navire