La mer, considérée dès 1928 par Salomon Reinach comme le plus grand musée du monde, mérite qu’on y consacre des compétences et des moyens à la hauteur des enjeux scientifiques et patrimoniaux qu’elle recèle.

Et le DRASSM est né…

En 1966 la France devient le premier pays au monde à se structurer en matière de protection du patrimoine immergé. En créant la Direction des recherches archéologiques sous-marines, André Malraux acte la naissance d’une discipline scientifique encore balbutiante.

Devenu Département des recherches archéologiques sous-marines en 1991, le service, installé au Fort Saint-Jean à Marseille jusqu’en 2008, fusionne en 1996 avec le Centre National de la Recherche Archéologique Subaquatique créé en 1980 à Annecy pour étudier les problématiques liées aux eaux intérieures (lacs, fleuves, rivières...). Devenu le DRASSM, Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines, il est implanté depuis 2009 sur le port de l’Estaque à Marseille.

Les missions : toujours plus !

Service à compétence nationale, le DRASSM veille à l’application du Code du patrimoine et assure la protection, l’étude et la mise en valeur des biens culturels maritimes, qu’il gère administrativement et scientifiquement, grâce à une équipe de spécialistes.

En 2012 le navire de recherche l’André Malraux remplace LArchéonaute qui sillonnait les mers depuis 1967.

Une cinquantaine d’épaves recensées en 1966, 20 000 aujourd’hui rien que dans les eaux métropolitaines… La tâche est immense, aussi infinie que précieuse pour les générations futures.

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