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Localisation des épaves de la Hougue au sud de Tatihou.

© Dessin Elisabeth Veyrat/DRASSM

Mesure de la poulie de drisse Épave A/B.

© Frédéric Osada/Ministère de la Culture/DRASSM

Saint-Vaast-la-Hougue, épave A/B. Poulie dite de sous-vergue ou tête de moine, équipée d'un réa en bois. Elle a été retrouvée avec son cordage d'estrope encore en place.

© Frédéric Osada/Ministère de la Culture/DRASSM

Description

Les 2 et 3 juin 1692, au lendemain d’une bataille acharnée contre la flotte anglo-hollandaise, douze navires français disparaissent dans les flammes près de l’île Tatihou, à Saint-Vaast-la-Hougue. Trois siècles plus tard, cinq épaves, témoins des progrès accomplis par les arsenaux français à la fin du XVIIe siècle, sont fouillées. L’architecture de ces vaisseaux traduit le souci d'homogénéiser et d'améliorer la construction des grands navires du Roi au XVIIe siècle. De 1991 à 1995, cinq campagnes de fouilles réunissent 130 archéologues de quatorze nationalités. Au cours de 5000 heures de plongée, le chantier de Saint-Vaast livre des centaines d’objets qui racontent l’histoire de la marine royale. La richesse de ces épaves justifie en 1992 la création du musée maritime de Tatihou, qui ouvrira au public avec une première exposition titrée Des Vaisseaux et des Hommes. Ce projet marque un vrai tournant dans la collaboration entre le Drassm et les collectivités territoriales. Il ouvre la voie au chantier des épaves de la Natière, à Saint-Malo, qui s’impose après 2000 comme le plus vaste chantier de fouille archéologique sous-marine européen.

Responsables d’opération

  • Michel L’Hour/Drassm (1990-1995)
  • Elisabeth Veyrat /Drassm (1990-1995)

Bibliographie