Le puits funéraire s'ouvrait sur le "toit" du mastaba et le traverse jusqu'au caveau. L'assise supérieure du mastaba ayant disparu, le puits lui-même a été tronqué. Il devait toutefois être fermée par des dalles.

Redécouverte et fouilles du puits funéraire

En 1999, la mission des fouilles du Louvre à Saqqara entrepend de vider complètement le puits funéraire, dont le fond est atteint à 21 m. À 11 et 16 m de profondeur, deux cavités ont été repérées. Creusées à l'époque tardive, elles ont été utilisées comme tombes collectives. C'est au niveau de la première cavité que Georges Bénédite avait arrêté ses travaux en 1903. 

En comparaison avec les autres puits funéraires du plateau de Saqqara, celui d'Akhethétep est très profond. On peut avancer plusieurs explications :

  • nécessité de trouver une couche rocheuse de qualité,
  • statut social du personnage et volonté de rendre inaccessible le caveau

Le remplissage du puits

Le puits était rempli de sable et de déblais mais au fond, la présence de tessons de poterie d'époque copte indiquait que le conduit avait été complètement vidé par des pillards antérieurement à cette époque et qu'il s'était comblé de divers matériaux au cours du temps. Des échelons sont ménagés de part et d'autre d'un des angles du puits sur toute sa hauteur. Ils permettent aux ouvriers de descendre et remonter sans échelle ni corde.

Au fond du puits, le sol descend en pente douce jusqu'à l’entrée du caveau, cet aménagement facilite la manœuvre d’installation de la lourde cuve du sarcophage et du couvercle à leur arrivée.

Une niche creusée face à l'entrée du caveau permettait, à deux ouvriers au moins, de s'abriter lors de la descente du sarcophage. L'entrée du caveau était fermé par un mur de gros blocs de calcaire liés au mortier. Un passage y avait été ménagé par des pilleurs.