L’attrait d’Étiolles tenant à l’ambition des recherches tout autant qu’à la qualité de conservation, beaucoup d’étudiants en archéologie viennent se former dans cette école devenue aussi un cadre de réflexion sur la valorisation auprès d’un large public.

Une équipe scientifique franco-allemande pour une école de recherche cosmopolite

Le centre de recherche d’Étiolles réunit une vingtaine de chercheurs de diverses institutions : CNRS, ministère de la Culture, INRAP, collectivité locale ainsi que deux universités directement impliquées, Paris 1-Panthéon-Sorbonne depuis l’origine et, dorénavant, celle de Kiel (Allemagne). Les vestiges exhumés deviennent les matériaux d’étude pour des étudiants en Master et Doctorat explorant des thèmes aussi divers que la malacologie, l’archéozoologie ou la technologie. De plus, chaque été pour un mois, Étiolles est l’endroit où s’effectuent les stages de terrain obligatoires dans les cursus d’archéologie. À raison d’une vingtaine par été, c’est à peu près deux mille étudiants venant du monde entier qui ont été formés à la fouille et au relevé sur ce gisement. À d’autres saisons, il accueille aussi des stages universitaires de perfectionnement sur la technologie préhistorique ou sur la médiation en archéologie.

Une valorisation exigeante de la préhistoire

Le stage sur la médiation et son éthique est une des actions que mène l’association « Arkéomédia », par ailleurs maître d’œuvre d’une politique très active de valorisation de la part du conseil départemental de l’Essonne, propriétaire du site archéologique. Portes ouvertes chaque année dans le cadre des « Journées européennes de l’archéologie », visites et ateliers conçus pour les enfants, interventions dans les établissements scolaires, etc. mettent en scène non seulement des fragments de vie préhistorique mais surtout les méthodes rigoureuses permettant de les retracer.

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