Les nomades magdaléniens qui venaient à Étiolles, il y a 15 000 ans, semblent en être repartis il y a quelques heures seulement. Des restes modestes - et parfois admirables - de leur vie sobre sont intacts après avoir été enfouis dans les alluvions douces de la Seine. Entre vie profane et sacrée, c’est comme un « arrêt sur image » à la fin des temps glaciaires qu’explorent minutieusement les archéologues.