Localisation approximative de l'épave du Spitfire de Sallenelles dans le Calvados.

Description

Fin 2010, l’épave d’un Spitfire abattu le 11 juin 1944 est relevée de l’estuaire de l’Orne, en baie de Sallenelles, au cours d’une opération totalement illégale menée par une équipe strictement indifférente à la protection du patrimoine et plus encore au respect dû à la dépouille du pilote qui se trouve encore à bord de l’appareil…

Relayée par la Presse, l’information parvient au Drassm qui enquête rapidement, retrouve au début de 2011 les restes du chasseur monoplace et décide de leur réimmersion dans le port de Caen afin d’assurer leur sauvegarde.

Alertée, l’Australie exprime son souhait de récupérer le Spitfire qu’elle juge emblématique de l’engagement de toute une génération d’australiens dans la Seconde Guerre Mondiale. Accéder à la demande australienne, après avoir recueilli l’accord de l’Angleterre, légitime propriétaire de l’avion, nécessitera un immense travail du Drassm. Il convient en effet de conditionner une masse métallique de 2,5 tonnes afin qu’elle puisse rejoindre l’Australie au prix d’une longue traversée sur un porte-conteneurs. Les éléments réimmergés en février 2011 voyageront en ambiance humide. Restaurée, l’épave est désormais exposée au RAAF Museum à Point Cook en Australie. Récupérés par le Drassm, les restes du pilote, Henry Lacy Smith, ont été, à la demande de la famille, inhumés au cimetière militaire britannique de Ranville, en Normandie.

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Une extraction contestable.

© Olivia Hulot/DRASSM

Le butin du pillage.

© Olivia Hulot/DRASSM

Cabine de pilotage.

Ré-immersion provisoire.

© Nathalie Huet/DRASSM