Le DRASSM joue un rôle essentiel dans l’appropriation par le grand public des enjeux patrimoniaux et écologiques liés à l’exploration des fonds marins.

Quand le patrimoine immergé émerge

Longtemps méconnu, le patrimoine immergé est devenu très attractif : 235 000 visiteurs pour l’exposition interrégionale « La Mer pour mémoire » (2005-2009), 390 000 entrées pour l’exposition arlésienne « César, le Rhône pour mémoire » (2009-2011).

Au-delà de ces chiffres encourageants, les archéologues assument une lourde responsabilité : gérer et protéger un patrimoine dont l’UNESCO rappelle qu’il est celui de l’humanité, un patrimoine qui peut susciter de fortes retombées économiques et participe activement au rayonnement international de la France. De même que les épaves constituent pour le public de fantastiques machines à remonter le temps et à rêver, elles sont pour les archéologues la source inépuisable de thématiques de recherche développées avec la plus grande rigueur scientifique.

Raconter le passé pour préparer le futur

Les expositions, la reconstitution de sites sous-marins, les publications, sont autant d’opportunités de découverte offertes au grand public et tout particulièrement au public des passionnés de plongée, d’histoire ou de vie maritime. La prise de conscience accélérée des dangers auxquels sont exposés les épaves et les fonds sous-marins exige une pédagogie de la protection du patrimoine et une implication croissante du public dans la collecte de données et la protection des biens culturels maritimes. Cette sensibilisation des publics est devenue l’une des missions primordiales des archéologues sous-marins.

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