Aux objets archéologiques, aux maquettes et aux moulages se greffent livres, archives et photographies. Par cette documentation exceptionnelle et sans cesse croissante, le musée se conçoit comme un centre de recherche en archéologie dans lequel collections muséales et ressources documentaires sont en lien constant.

La bibliothèque

Dès 1864, Verchère de Reffye et Philibert Beaune réclament la constitution d’une bibliothèque, « complément indispensable aux collections ». La Commission de Topographie des Gaules (CTG) fait alors de nombreux dons qui sont en relation avec les travaux bibliographiques lancés par Félicien de Saulcy, auxquels s’ajoutent les publications des premiers archéologues, souvent commentés par leurs auteurs.

Des archives sans pareil

Les manuscrits et les photographies, produits par les membres et correspondants de la CTG, sont uniques. Les albums Revon, l’album Longuemar ou celui sur les fouilles d’Alise-Sainte-Reine, les notes du général Creuly, et celles de Charles Robert, les dessins de Flouest, les estampages, les cartes de travail, la correspondance des savants, les très nombreuses plaques de verre et épreuves photographiques sont des exemples de l’extrême richesse des fonds.

Donner accès aux documents

Bibliothèque et archives sont intégrées au parcours muséographique, dans une salle du 1er étage qui est ouverte à la demande du mardi au samedi. L’archéologue Mazard, qui fait office de bibliothécaire, reçoit et dirige les chercheurs. En outre, de nombreux documents graphiques sont exposés aux murs du musée ou dans des meubles à volets spécifiquement conçus. Ils participent ainsi au discours didactique cher aux concepteurs du musée.

Contributeur(s)