Comme toutes les villes antiques, Palmyre est entourée de nécropoles dont quatre sont particulièrement importantes : la vallée des tombeaux à l’ouest le long de la route d’Émèse, la nécropole nord (la moins bien étudiée), la nécropole sud-est au-delà de la palmeraie et la nécropole sud-ouest, au sud de la source Efqa. Toutes comportent plusieurs types de tombeaux collectifs, sauf peut-être celle du sud-est qui ne comporte que des hypogées. La ville comptait aussi des cimetières pour les tombes individuelles dont on a retrouvé de nombreuses stèles.

Les tours funéraires

Les tombeaux collectifs sont  trois types. Le plus ancien est constitué par les tours funéraires dont des exemples spectaculaires ont été détruits à l’automne 2015 comme les tombes d’Aténatan (9 av. J.-C.), de Kitôt (40 apr. J.-C.), de Jamblique (83), d’Elahbêl (103). Ces édifices comportaient plusieurs centaines d’emplacements funéraires (loculi) sur quatre ou cinq étages ornés de plafonds sculptés et peints.

Les hypogées

La construction des tours cesse dans le premier quart du IIe siècle. Elles sont alors remplacées par des tombeaux souterrains (hypogées), accessibles par des escaliers, avec trois galeries en forme de T et des centaines de loculi. Sans doute ces emplacements étaient-ils parfois surdimensionnés pour une seule famille, car des inscriptions témoignant de la revente d’une ou plusieurs parties des monuments, y compris à des étrangers à la famille des propriétaires, ont été retrouvés.

Les tombeaux-temples

Vers la fin du IIe siècle, enfin, quelques personnages hors du commun se font construire de véritables palais-tombeaux ou tombeaux-temples comme le tombeau 36 (le plus luxueux de tous) ou le tombeau 86, situé dans la ville, à l’extrémité nord-ouest de la grande colonnade.