Glossaire

Construction qui termine le chœur d'une église, soit par un hémicycle, soit par des pans coupés, soit par un mur plat.

Dans le monde islamique, reddition contre la vie sauve.

Meurtrière oblongue pratiquée dans les murs d'un château fort ou d'une forteresse par laquelle les archers tiraient de l'arc ou de l'arbalète.

Ouverture pratiquée dans l'arc d'une porte ou dans le couvrement d'un passage pour permettre une défense verticale.

Se dit du front le plus faible, et donc le plus menacé, d'une forteresse.

Au Moyen-Âge, représentant du roi ou d'un seigneur, dans une circonscription où il exerce par délégation un pouvoir administratif et militaire ainsi que des attributions judiciaires.

En architecture, ce terme désigne en général un ouvrage avancé qui précède une porte. Il peut aussi s’appliquer à une enceinte basse qui double l’enceinte principale. En Orient, on parle de bâchûra.

En architecture, se dit d'un ouvrage rectangulaire dont l'entrée principale se fait sur l'un des grands côtés.

En architecture, partie proéminente réservée sur la face de certains blocs d'un édifice en pierre ou en bois. Il est plus ou moins soigné : on parle de bossage rustique ou d’économie, de bossage tabulaire.

Sa fonction est sujette à débat. Selon les auteurs antiques, ils servaient à protéger les blocs en amortissant les impacts des projectiles des machines de jet, mais ils servaient aussi parfois à orner la face d’un édifice. Ils peuvent enfin témoigner d’une volonté de réduire le temps de dressement des parements et donc d’accélérer la construction de l’édifice.

En architecture militaire, construction en encorbellement garnie de créneaux.

Un arc brisé est formé de deux demi-arcs symétriques s'appuyant l'un sur l'autre.

Une voûte brisée repose sur une série d'arcs brisés.

Figure d'héraldique représentant un objet dentelé qui évoque un instrument à broyer le chanvre ; d'autres y voient un mors.

Une campagne militaire est un important déplacement de l’armée avec un objectif guerrier. Le plus souvent, elles consistent à mener des opérations durant lesquelles les rois perçoivent le tribut, prélèvent le butin, écrasent les révoltes et apportent un soutien aux vassaux qui reconnaissent leur autorité. Les campagnes visent également à étendre le territoire impérial, en annexant systématiquement les régions vaincues.

Lieu pour héberger les caravanes. C'est un monument rectangulaire, clos, pourvu d'une entrée bien défendue. Il renferme une cour centrale sur laquelle ouvrent de grandes galeries adossées au mur d'enceinte qui renferment des espaces de stockage, d'hébergement, etc.

En architecture, partie d'une église qui se trouve à la tête de la nef, au-delà du sanctuaire.

Partie de rempart comprise entre deux bastions ou deux tours.

Voûte en quart de sphère.

Nef courbe permettant au fidèle de démambuler autour du lieu saint.

Dans le monde islamique, bureau ou service administratif.

Terme utilisé au Moyen-Âge pour désigner le centre symbolique d'une seigneurie, et non, comme on le lit parfois une tour principale. Cette dernière était appelée « Grande Tour », « Grosse Tour » ou tout simplement « Tour ».

Représentation par le dessin d'un édifice dans sa projection géométrale et verticale.

Science ayant pour objet l'étude des inscriptions, généralement anciennes, gravées ou parfois peintes sur des supports imputrescibles (pierre, argile ou métal).

Construction formant une saillie sur le plan vertical d'un mur et soutenue en porte-à-faux par des corbeaux ou des consoles.

Type de voûte ou d'arc dans lequel les éléments de construction sont posés horizontalement, chaque bloc ou brique étant en surplomb par rapport à celui sur lequel il repose.

Procédé pictural consistant à employer des couleurs à l'eau sur l'enduit frais d'un mur, d'une surface maçonnée. Par métonymie, peinture murale exécutée selon ce procédé.

Bain oriental. Dans l’architecture islamique des XII^e et XIII^e siècles, le hammam fut, au côté de la mosquée et de la résidence palatiale, l’une des composantes principales des complexes militaro-palatins érigés par les princes ayyoubides, les sultans mamelouks et leurs émirs. Généralement présenté comme une annexe de la mosquée, en tant que lieu de purification rituelle avant la prière, le bain remplissait aussi des fonctions plus pragmatiques liées à l’hygiène corporelle, mais aussi ludiques héritées de l’Antiquité ; c’était enfin un lieu de sociabilité.

Grille en bois, généralement renforcée d'une plaque de fer, qui coulisse dans des rainures situées de part et d'autre de la porte. C'est un élément d'arrêt qui était actionné à l'aide de treuils ou de contrepoids.

Galerie en bois en encorbellement disposée en partie haute des ouvrages (tour, courtine) pour permettre une défense verticale.

Terme architectural d'origine persane qui désigne une chambre ou une salle ouverte sur une cour par un arc monumental.

Lieux retirés destinés à la satisfaction des besoins naturels.

Enceinte extérieure faite de palissades défendant l'accès des châteaux forts. Par métonymie, l'espace entre le rempart et cette enceinte.

En architecture militaire, galerie à encorbellement établie dans le haut d'un ouvrage de fortification, percée de meurtrières à sa base dans un but défensif (observation de l'ennemi) et offensif (envoi sur l'attaquant de projectiles et de matières brûlantes).

Machine de guerre utilisée au Moyen-Âge pour lancer des pierres ou d'autres projectiles.

Dans la liturgie catholique, première partie de l'office divin qui se dit au point du jour, voire au milieu de la nuit.

En architecture, partie d'un parapet se plaçant entre deux créneaux.

Élément d'architecture et décoratif indiquant la direction de la prière, aménagé dans le mur de qibla d'une salle de prière.

Chaire à prêcher, installée dans la salle de prière à droite du mihrâb. L'imam qui guide la prière y monte pour prononcer le sermon lors de la prière du vendredi midi, et l'invocation au nom du souverain régnant.

Soldat spécialiste du creusement de galeries souterraines qui étaient enflammées afin de faire s’effondrer la base d’un édifice, d’une tour ou d’une portion de courtine.

Motif ornemental de l'architecture islamique en forme de nids d'abeilles.

Galerie couverte dont la voûte est soutenue par des colonnes ou des arcades sur au moins un côté, souvent accolée à un bâtiment et s'ouvrant sur un espace découvert.

En architecture militaire, porte dérobée permettant de sortir d'une forteresse.

Thème iconographique biblique tiré d'un épisode de la vie de Jésus relaté dans l'Évangile selon Luc : ses parents le présentent au Temple de Jérusalem, où il est reçu par Symeon qui l'annonce comme le « Maître » et « la lumière qui portera la révélation aux païens ».

Direction de La Mecque vers laquelle se tournent les musulmans dans de nombreuses circonstances, notamment lors de la prière. Dans les mosquées, cette direction est indiquée par un mur de qibla, généralement doté d’un ou plusieurs mihrabs.

Soldat. À la différence des mineurs, les sapeurs s’attaquaient directement à la base des édifices pour les faire s’effondrer ou créer une brèche.

En architecture militaire, empâtement de la base d'un ouvrage pour en augmenter la solidité.

Le mot arabe tell désigne une colline artificielle qui résulte des occupations humaines successives, chaque nouvelle occupation étant construite sur les ruines de la précédente. À la fouille, les couches les plus profondes sont donc les plus anciennes, et les plus hautes sont les plus récentes. 

Ce terme désigne une tour plus imposante que les autres qui renferme des fonctions défensives et résidentielles. Elle est souvent improprement appelée donjon.

Élément architectural en forme de trèfle.