Nabu était le dieu-scribe, le divin scribe des Destins et, de ce fait, le patron des scribes. Ses temples s’appelaient, le plus souvent, Ezida “temple de vérité”.

Nabu en Assyrie

Apparaissant souvent comme un dieu de la sagesse et de l’intelligence, il est également associé à l’irrigation et à l’agriculture. Sa parèdre était Tašmetu, la déesse de l’intelligence. Le culte de Nabu, attesté à Ebla au XXIVe siècle av. J.-C., se développa, en Assyrie, après que Salmanasar Ier (1263-1234 av. J.-C.) lui eut érigé un temple dans la ville d’Assur. Assurnasirpal II (883-859) lui dédia un temple à Kalhu, qui fut restauré par Adad-nerari III (810-783 av. J.-C.). Ce dernier promut également le culte du dieu en lui bâtissant un temple à Ninive.

Nabu en Babylonie

En Babylonie, l’un des principaux temples de Nabu se trouvait à Borsippa, à une vingtaine de kilomètres au sud de Babylone. Le dieu se rendait dans cette dernière ville chaque année pour l’Akitu (les fêtes du Nouvel An). Nabu était le fils de Marduk, dieu poliade de Babylone et chef du panthéon, et de sa parèdre Sarpanitu. Il bénéficiait d’une chapelle dans le temple de Marduk, l’Esagil.

Le culte de Nabu

Dans le ciel, Nabu était représenté par la planète Mercure. Son symbole est le calame, utilisé pour inscrire dans l’argile les signes cunéiformes. Le calame est souvent associé au serpent-dragon, l’animal du dieu Marduk et sur lequel Nabu se tient parfois debout. Le culte de Nabu connut un vif succès au Ier millénaire et plusieurs souverains babyloniens, dont le célèbre Nabuchodonosor II (604-562 av. J.-C.) portent des noms formés sur le nom de Nabu. Pourtant, aucun mythe connu jusqu’à ce jour ne se rapporte au dieu Nabu.

Nabu fut aussi populaire en dehors de la Mésopotamie et il avait un temple à Palmyre.

 

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