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- L’Assyrie au Ier millénaire
- La crise de l’empire
La révolte éclate
Des révoltes en Assyrie marquèrent la fin du règne de Salmanasar III (858-824 av. J.-C.). Une partie de la noblesse ainsi que des villes du cœur même de l’Assyrie s’agitèrent et le roi Shamshi-Adad V (823-811 av. J.-C.) dut rétablir le calme dans son royaume.
Ses successeurs eurent aussi à faire face à des soulèvements, et malgré quelques règnes forts, comme celui Adad-nerari III (810-783 av. J.-C.), l’empire assyrien demeura dans les frontières établies par Salmanasar III et ses prédécesseurs entre 824 et 745 av. J.-C.
Des régions soumises se soulevèrent à leur tour ce qui conduisit à de nouvelles campagnes militaires dans des secteurs pourtant soumis depuis Assurnasirpal II (883-859 av. J.-C.).
Le pouvoir des Grands d’Assyrie
À partir de la fin du règne de Salmanasar III, les rois s’appuyèrent sur de hauts dignitaires du royaume qui virent leurs compétences s’élargir, à tel point que l’on a pu analyser leur puissance comme une marque de la faiblesse des rois d’Assur. Pourtant, tous ces dignitaires restèrent fidèles. Ils défendirent et développèrent activement l’empire. Ce fut par exemple le cas de Shamshi-ilu qui, en tant que général en chef des armées assyriennes, repoussa les attaques des Urartéens venant d’un royaume rival situé entre le lac de Van et celui d’Urmia.
Adad-nerari III, fils de Sémiramis
Adad-nerari III fut bien secondé au début de son règne par sa mère Sammuramat (qui a donné la figure de Sémiramis), et fut à même d’imposer l’Assyrie comme juge de paix au nord Levant en y réglant les litiges frontaliers. Après lui, les rois Salmanasar IV (782-773 av. J.-C.), Assur-dan III (772-755 av. J.-C.) et Assur-nerari V (754-745 av. J.-C.) eurent moins de succès.