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- Les sceaux-cylindres dans l’espace et le temps
- Ier millénaire av. J.-C.
À partir du Ier millénaire avant notre ère, l’usage des sceaux-cylindres recule, puis tend à se raréfier : il est alors de plus en plus souvent remplacé par le sceau-cachet. À l’époque néo-assyrienne (IXe-VIIe siècle av. J.-C.), les particuliers et hauts dignitaires font graver sur leurs sceaux personnels des scènes plutôt religieuses. Sont également représentées des scènes de combat ou de chasse, des scènes rituelles, des génies bienfaisants, le tout plus ou moins à l’image de ce que l’on trouve sur les bas-reliefs ornant les murs des palais de cette époque. Certains motifs se retrouvent fréquemment, comme le disque ailé d’Aššur et les représentations du dieu Adad ou de la déesse Ištar.
La période néo-babylonienne qui suit (VIe siècle) ne connaît pas de rupture par rapport à ces traditions, mais le style des sceaux devient de plus en plus épuré, avec peu d’éléments et beaucoup d’espace vide. Cette tendance à la simplification s’accentue à l’époque perse achéménide (Ve siècle av. J.-C.), où l’on représente souvent également le roi sur son char ou bien le combat du roi héroïsé contre les monstres, ces scènes se déroulant sous le symbole ailé d’Ahura-Mazda. Les derniers sceaux-cylindres mésopotamiens, devenus rares, datent de l’époque séleucide (IVe-IIe s.).