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Paléontologue. CNRS, LAMPEA - Laboratoire Méditerranéen de Préhistoire Europe Afrique UMR 7269, MMSH Aix-en-Provence
Ses recherches visent à documenter les relations Homme/Animal au cours du Paléolithique (acquisition, utilisation et traitement des ressources animales à travers le temps), en tentant de caractériser d'une part les assemblages osseux produits et/ou modifiés par les agents non humains (grands carnivores prédateurs/charognards d'Afrique (Crocuta, Parahyena, Hyaena, Hystrix), d'Europe (Canis, Ursus, Lynx, Gypaetus, Corvus) et agents naturels (intempérisation) par comparaison avec des sites d'origine anthropique (fin Paléolithique supérieur pyrénéen). Cette recherche est nécessairement diachronique (gisements pléistocènes et holocènes) et pluridisciplinaire (biologie des espèces mammaliennes modernes, données morphométriques des échantillons fossiles). Ces approches actualistiques autorisent un échantillonnage important (répétabilité des analyses) pouvant ainsi s'affranchir de la variabilité intrinsèque des contextes d'observation sur le fossile (variabilité intraspécifique des accumulations d'ossements en relation avec la durée d'occupation des sites ; action des processus taphonomiques biologiques et physico-chimiques conditionnant la structuration des assemblages). L'objectif est, à terme, d'élaborer des taphotèques (échantillons ostéologiques et imagerie) permettant de proposer des critères de diagnostic spécifiques morphotypologiques transposables aux gisements pléistocènes renfermant des indices de présence humaine et d'activité animale. Ces référentiels taphonomiques concernent la quantification de la consommation et de la destruction des proies sur les lieux de prédation (= sites de plein air pléistocènes), les modalités de transport puis de rejet dans les tanières (= sites en grotte pléistocènes). Cette recherche vise a définir les modalités chronobiologiques de fréquentation des cavités par les groupes humains et les grands prédateurs quaternaires.