La restitution des volumes des œuvres pariétales et de leur support étant devenue l'une des exigences essentielles du relevé, les techniques d'enregistrement se sont développées depuis quelques années. Conduites par des problématiques scientifiques, les technologies 3D permettent aujourd'hui l'acquisition de données utiles à l'analyse des œuvres (mesures, coupes et profils d'objets, approche fine de la volumétrie des parois et des œuvres, simulations – déplacements virtuels, variation des sources lumineuses, raccords virtuels de blocs ornés, comparaisons homothétiques de formes) et à leur restitution au public, sans toutefois se substituer au relevé analytique  qui ne remplit pas la même fonction.

Les quatre abris sculptés ont bénéficié de numérisations 3D de leur topographie générale et de leurs parois et blocs. Celle-ci est effectuée selon divers niveaux de précision en fonction de la nature des zones scannées (naturelles, sculptées, gravées). Un distance-mètre laser effectue un mesurage spatial en émettant un rayon qui balaie la surface. Il fournit un scan sous forme de fichiers de points de coordonnées X Y Z. Une caméra numérique capture des images en couleurs utiles au premier habillage du modèle numérique (mapping), complété par des clichés photographiques. Le modèle numérique de surface (MNS) est par la suite réalisé en assemblant les fichiers harmonisés, et la base de données de référence est exportable en formats d'usage courant.