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- Une exception française
- Le contexte
L’abri s’ouvre au Sud, dans la partie haute d’une falaise de la rive droite de la vallée.
Il se développe sur 16,50 mètres et peut être divisé en deux zones : à gauche, un abri, à droite, un petit renfoncement dit « alcôve ». L'abri présente une avancée de voûte de 3 mètres au maximum. Le profil de la falaise indique que le surplomb devait être peu marqué. L' « alcôve » mesure 5 mètres de large sur 4 mètres de profondeur.
Chronologie des occupations et stratigraphie
L’occupation du site n’est pas clairement cernée. Le résultat des fouilles Lalanne est incertain : la stratigraphie est problématique et une partie du mobilier a disparu. Trois couches archéologiques ont été identifiées. Pourtant, l’étude du matériel, en partie soutenue par les datations, révèle une fréquentation de l’abri sur une durée correspondant à cinq cultures différentes, du Solutréen jusqu’à l’Azilien, avec une occupation importante au Magdalénien moyen (entre -13000 et -11500).
Contexte archéologique
La caractérisation des diverses occupations est complexe en raison de l’absence d’une partie du matériel. L’épaisseur de la couche archéologique témoigne d’une forte occupation de l’abri, tout comme l’abondance et la diversité du mobilier retrouvé, qui regroupe artefacts techniques, symboliques et restes fauniques. La présence d’une sépulture de jeune femme, datée du Magdalénien moyen, donne à ce lieu une fonction symbolique primordiale.