Topographie

Orienté à l’Est, l’abri s’ouvre en pied de falaise sur la rive gauche du vallon. Ses dimensions sont assez modestes : 15 mètres de développement pour une profondeur maximale de 5 mètres et une hauteur maximale de 3 mètres. Sa voûte s’est presque entièrement effondrée. L’abri est limité en amont par un cône d’éboulis contenant des niveaux archéologiques. Probablement le gisement se poursuit-il dans cette direction. Une terrasse en pente douce s’étend en avant.

Chrono-stratigraphie

L’occupation de l’abri n’est que partiellement connue, puisque rien ou presque n’est parvenu des fouilles d’Alain Reverdit. Le croisement des données stratigraphiques des divers fouilleurs paraît indiquer trois couches archéologiques. La récente reprise du mobilier et les premières datations par la méthode du radiocarbone révèlent que le site a été fréquenté à plusieurs reprises, au Badegoulien puis pendant le Magdalénien, notamment au Magdalénien inférieur (-15 000/-13 000).

Contexte archéologique

Le matériel archéologique issu des fouilles Reverdit est perdu, et celui des fouilles Delage mélangé, si bien qu’il est difficile de caractériser les occupations. De nombreux foyers ont été signalés. Le mobilier est abondant et varié, principalement composé d’industrie lithique et de restes fauniques, complétés par des éléments d’industrie osseuse et quelques pièces de parure et d’art mobilier. Tout ceci irait dans le sens d’occupations longues et/ou répétées.

Dispositif pariétal

Dix-neuf blocs ornés, portant figures animales ou motifs abstraits, ont été mis au jour par Franck Delage. Pourtant, la frise qui occupe le fond de l’abri n’est repérée qu’en 1923 par Marcel Castanet, probablement en raison de la végétation qui la recouvrait. Très altérée, elle a donné lieu à plusieurs lectures, parfois contradictoires. Le récent travail analytique a isolé avec certitude quatre sculptures animales ainsi que les vestiges d’un premier ensemble sculpté.