L’usage administratif du sceau-cylindre s’est encore renforcé avec l’habitude qui a été prise, à partir de l’époque dite d’Ur III (vers 2100 av. J.-C., à la fin de la période sumérienne), d’enfermer certaines catégories de tablettes dans une enveloppe d’argile, pour en figer et en protéger le contenu qui devenait ainsi inviolable tant que l’enveloppe n’était pas brisée.

Sur cette enveloppe, on réécrivait généralement un résumé, parfois même la totalité du contenu de la tablette. Cette pratique de l’enveloppe enfermant la tablette est tombée en désuétude au Ier millénaire.

Au cours de la première moitié du IIe millénaire (époque dite paléo-babylonienne), les textes de contrat – par exemple de vente ou de prêt, eux aussi souvent mis sous enveloppe – ont fini par recevoir les sceaux individuels de nombreux témoins sollicités pour authentifier, valider et “signer” le document. On trouvera ci-dessous l’exemple d’une telle tablette de contrat, datant du XVIIe siècle av. J.-C., retrouvée à Sippar et aujourd’hui conservée à Philadelphie : elle a reçu pas moins de onze empreintes de sceau, apposées par les différents témoins ayant validé le contrat.