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Le système d’information archéologique
Pour mener à bien cette recherche, il paraissait indispensable que l’ensemble des acteurs suivent un seul et même protocole d’enregistrement, selon l’adage « un site, une méthode ». Des premières fiches d’enregistrement sur papier au système d’enregistrement en réseau informatisé utilisé actuellement, on a sans cesse tenu à faire progresser et à optimiser un système d’information et de gestion d’autant plus nécessaire que l’équipe a constamment grossi, pour atteindre en 2007 une trentaine de collaborateurs répartis dans plusieurs pays. Ainsi, même si chaque spécialiste suit ses propres protocoles d’analyse, chaque donnée, du mur au charbon de bois, du tesson de céramique au reste animal, de la statue au pollen, est-elle gérée par un outil unique et homogène, intégré à un système d’information archéologique conçu comme résolument évolutif. Dans cette optique, la fouille de Lattes constitue un laboratoire permanent, intégrant recherche expérimentale et fondamentale, lieu de discussion et de formation interdisciplinaire.
Les méthodes de traitement des données
La multiplicité des disciplines prises en compte dans la gestion et l’exploitation des données de fouille a également nécessité l’ajout de protocoles spécifiques, de démarches particulières, à des fins non seulement scientifiques mais aussi patrimoniales (stabilisation et conservation de certains mobiliers, gestion des réserves en collaboration avec le musée de site, etc.).
L’accroissement de la documentation recueillie, et en particulier le volume de mobilier exhumé, a nécessité une systématisation du traitement des mobiliers céramiques : c’est pourquoi on a réalisé un Dictionnaire des céramiques antiques en Méditerranée nord-occidentale.