Dès sa création, au VIe s. av. J.-C., la cité est munie d’un rempart qui ceinture un espace d’environ 3,3 hectares.

Protéger et structurer la ville

Comme dans la majorité des autres habitats protohistoriques, cet aménagement va protéger la ville, mais aussi en structurer les grands axes. La forme globale est proche du triangle : le seul angle connu, au sud-est, est mollement arrondi ; les trois côtés sont formés de courtines à peu près rectilignes. Au sud, ce rempart sera doublé d’un avant-mur.

Le rempart archaïque

Les éléments les plus anciens de la fortification ont été repérés ponctuellement sur les trois façades de la ville, dans l’angle sud-est, au sud et au nord. La construction de ce premier rempart est contemporaine de l’établissement du comptoir étrusque et peut être placée dans les dernières années du VIe s. av. J.-C.

Reposant directement sur le sable, cette construction est d’épaisseur variable, entre 2,5 mètres et 3,70 mètres ; ce peut être un mur simple, ou deux ou trois murs accolés. Il est probable que ce mur de pierre était surélevé à l’aide de briques en terre crue.

Les ouvrages annexes actuellement connus se cantonnent en face de la zone portuaire au sud-est : tour d’angle monumentale T1, porte P1 et bastion T2 ; une petite ouverture, la poterne P3, permettait un passage piétonnier entre la plage et la cité. Au nord, la porte P5 constituait probablement un passage vers l’intérieur des terres.

Vers 475 av. J.-C., une réparation ponctuelle, montée rapidement, suit immédiatement la destruction des maisons étrusques.