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- Le monopole de Marseille
400/225 avant notre ère
Dans l’arrière-pays, les importations diminuent au cours du IVe s. avant notre ère. Ce n’est pas le cas à Lattes. Déjà sensible durant la phase précédente, l’importance des produits marseillais se renforce ; les produits ibériques disparaissent quasiment, les amphores grecques et les marchandises puniques se raréfient. Les céramiques non tournées indigènes sont toujours nombreuses et leur répertoire est très varié ce qui témoigne de multiples utilisations. La vaisselle de table est essentiellement d’origine marseillaise : cruches, olpés, coupes, gobelets, lékanés… On importe également des mortiers. Le vin de Marseille est très apprécié des Lattois, comme le montrent les très nombreuses amphores retrouvées dans les habitations. Des vases liés au service et à la consommation du vin (cratères, coupes) sont importés de la région d’Athènes. Quelques vases à vernis noirs (assiettes, plats, coupes, bols) fabriqués en Italie, probablement à Rome, sont diffusés vers le Midi de la Gaule. Vers 250 avant notre ère, on commence à importer du vin italien. Entre la Provence et l’Hérault, jusqu’à Agde, pendant plus de 200 ans, Marseille va donc bénéficier d’un quasi monopole et va inonder le marché de son vin et de ses vases.