Les portes sont souvent munies de seuils aménagés : ils peuvent être marqués par des tessons ou des blocs monolithes ; quelques seuils en bois ont été repérés. L’utilisation de la terre et du bois est bien attestée : on trouve ainsi des sols enduits d’argile, parfois pavés d’adobes ou de galets.

À Lattes, les aménagements les plus fréquents sont les structures de cuisson : foyers et fours. La plupart des foyers sont construits : la base se compose d’un lit de tessons de céramique (radier), surmontée d’une sole en argile lissée et parfois décorée (fin Ve – début IIIe s. av. J.-C.). Ce type de foyer se trouve généralement au centre de la pièce. On connaît également des foyers en cuvette et des foyers lenticulaires. Les fours sont le plus souvent situés dans des espaces ouverts (auvents et cours) et protégés par des structures légères ; certains sont placés dans l’angle des pièces. Destinés probablement à la cuisson de pains ou de galettes, ils sont formés d’une sole couverte d’un dôme en argile.

Les banquettes sont également très présentes. Le plus souvent en terre (bauge ou adobes), elles sont parfois réalisées en pierre. On les trouve régulièrement associées à des foyers : ces deux types d’aménagement signeraient ainsi l’usage collectif de la pièce, pour les repas et/ou le couchage. Certaines ont également été utilisées pour le rangement de vases ou d’ustensiles divers.

D’autres structures sont bâties en pierre : de plan carré, elles sont assimilées à des “tables basses” qui ont pu servir aussi bien à la préparation des repas ou à d’autres activités domestiques ou artisanales (mouture, broyage des aliments, travail des peaux…). Des fosses sont attestées dans plusieurs maisons : elles servent le plus souvent à caler un vase de stockage d’aliments, d’eau…

Si on ne connaît aucun élément de décoration à base de tissu ou de peinture, on a en revanche retrouvé plusieurs sols décorés de coquillages.