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- La recherche archéologique
- Les fouilles de Paris 1 et de la DAFIq
Après une interruption de quatre années, Jean-Louis Huot prend la direction de la mission archéologique française de Larsa en 1974. Mise à part une brève suspension à l’automne 1980, en raison du déclenchement de la guerre Iran-Irak, les fouilles de Larsa se déroulent de façon régulière jusqu’en décembre 1989, à raison d’une campagne tous les deux ans. En 1977, la Délégation Archéologique Française en Iraq (DAFIq) est créée.
L’E.babbar
Accompagné de quelques étudiants, Jean-Louis Huot reprend en 1974 la fouille de l’E.babbar, le célèbre temple de Šamaš, initié par Jean Margueron. Jusqu’en 1985, la mission se concentre sur cet objectif, révélant sur près de 300 m les vestiges les plus récents de l’édifice. La publication exhaustive de ces travaux est parue en 2014.
‘Oueili
Parallèlement à Larsa, Jean-Louis Huot ouvre à partir de 1976 le site préhistorique voisin de Tell el ‘Oueili. L’importance scientifique du site entraîne la mise en œuvre d’importants travaux, conduits par une équipe dédiée, placée sous la direction de Jean-Daniel Forest jusqu’en 1987, puis de Régis Vallet. Les fouilles de ‘Oueili ont révélé la plus ancienne occupation sédentaire de Basse Mésopotamie, au VIIe millénaire av. J.-C.
Les autres opérations à Larsa
À partir de 1985, l’impossibilité de fouiller plus en profondeur l’E.babbar et la découverte de photos aériennes du site conduisent à la mise en place d’un programme sur l’urbanisme de Larsa. Celui-ci permet en peu de temps d’obtenir d’importants résultats. Jean-Louis Huot décide également de mener de nouvelles opérations sur l’habitat, fouillant de grandes maisons paléo-babyloniennes et un petit palais du IIIe millénaire, le bâtiment “B33”.