À Larsa, des tombes de toutes périodes ont été retrouvées. Elles témoignent de la diversité des pratiques funéraires entre les IIIe et Ier millénaires av. J.-C.

Les tombes dans la ville

André Parrot avait mis aux jours en 1933 près de 138 tombes au sein d’espaces domestiques. Celles qui avaient échappé aux pillages renfermaient un mobilier varié, composé notamment de vaisselles et de bijoux. L’archéologue a dénombré 14 types différents de sépultures, sans préciser leur distribution chronologique. Les corps étaient le plus souvent disposés sur le côté, jambes repliées. Outre les tombes en pleine terre ou en caveau, les fouilleurs ont également observé de nombreuses inhumations en jarres.

Les caveaux paléo-babyloniens

Les grandes maisons « bourgeoises » du début du IIe millénaire qui ont été fouillées, B27 et B59, contenaient des caveaux funéraires voûtés, en briques cuites, pillés dans l’Antiquité. Ils étaient réservés aux membres de la famille. Les nourrissons étaient eux enterrés dans des jarres sous les sols des maisons. Ce type de sépultures en caveau se retrouve dans les maisons contemporaines des autres grandes villes mésopotamiennes, comme à Ur ou Nippur.

Les nécropoles

Toute la périphérie nord et ouest de Larsa semble couverte de nécropoles, sur une bande de 100 à 200 m de large, où devaient être enterrés la plupart des habitants. Les tombes y affleurent en surface, souvent écrêtées par l’érosion. Une d’entre elles, du début du IIIe millénaire, au nord du site, a été fouillée en 1987. Elle renfermait les restes de 3 hommes, 3 femmes et d’un enfant, sans doute d’une même famille.

Contributeur(s)