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Géologue, spécialités : géoarchéologie et sédimentologie
Maître de Conférences retraitée de l’Université Claude Bernard Lyon 1, associée à l’UMR 5276 du CNRS. Sa thèse de Doctorat d’État, soutenue en 1987, porte sur la reconstitution des paléoenvironnements à partir de l’étude des remplissages de sites préhistoriques ardéchois. Depuis elle continue de travailler sur d’autres sites karstiques de l’Ardèche et des régions voisines. Elle a également contribué aux études de gisements paléontologiques quaternaires, connus mondialement. À l’étranger, elle a participé aux fouilles des sites Paléolithique ancien de Melka Kunturé en Éthiopie et d’Oubéidiyeh en Israël ainsi que celles du plus vieux site préhistorique d’Amérique situé au Brésil.
Depuis 1999, elle fait partie de l’équipe scientifique de la Grotte Chauvet-Pont d’Arc. Dans un premier temps, elle a participé à l’élaboration de la cartographie géomorphologique des sols, qui a permis d’établir l’évolution de la cavité depuis son creusement dans le massif calcaire jusqu’à l’actuel. Elle a collaboré à l’étude sédimentologique des dépôts visibles en surface ou en profondeur (soutirage de la salle Hillaire, sondages). Dans un deuxième temps, avec Catherine Ferrier et Bertrand Kervazo, elle a développé une approche taphonomique des parois comprenant l’étude de la nature du support sur lequel ont été réalisées les œuvres et celle des altérations subies par celles-ci depuis leur élaboration. Avec ses collègues, elle a mis en évidence de nombreux impacts thermiques sur les parois liés aux feux allumés par les hommes préhistoriques dans plusieurs secteurs de la grotte.