À l’extrémité droite du panneau du Grand Cheval, deux mammouths stylisés ont en commun ventre, pattes et trompe. Ils ont été dessinés en même temps, comme en témoignent les ondulations identiques de leurs cuisses réalisées d’un seul et même geste avec deux doigts.
Chez le plus grand, l’utilisation du relief de la paroi est poussée. On a exploité les redans et les creux pour amplifier l’ondulation de la cervico-dorsale. Le front avec l’orbite saillante est sur un bombement. Le garrot est sur un relief qui sépare deux dépressions : la première correspond à l’échancrure nucale, la seconde au creux des reins.
Enfin, ces deux pachydermes sont superposés à des griffades patinées, preuve ici de l’important laps de temps qui sépare la venue de l’Homme de celle des ours.
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