150 ans de coopérations archéologiques franco-iraniennes

Depuis la fin du XIXe siècle, la coopération entre la France et l’Iran a profondément influencé l’archéologie de ce pays, en contribuant largement à l’enrichissement de nos connaissances sur la préhistoire et les civilisations anciennes de l’Iran.

Initialement marquée par le monopole des fouilles archéologiques accordé à la France par le Shah entre 1895 et 1927, cette collaboration scientifique, jamais interrompue depuis, peut être retracée en trois grandes étapes.

Les premières missions archéologiques françaises en Iran

Plusieurs missions d’explorations françaises sont attestées dès le XVIIe siècle et à travers le XIXe (Jean-Baptiste Tavernier et Jean Chardin, Charles Texier, Victorin Lottin de Laval ou encore Xavier Hommaire de Hell) mais aucune n’égale les explorations pionnières d’Eugène Flandin et de Pascal Coste entre 1840 et 1841 au nom de l’Académie Royale des Beaux-Arts.

Les premières véritables fouilles françaises datent de la fin du XIXe siècle, lorsque Marcel et Jane Dieulafoy obtiennent un firman du Shah Naser al-Din, pour entreprendre des travaux archéologiques en 1885-1886 à Suse. La richesse des découvertes provenant du tell de l’Apadana donne naissance à d’intenses négociations entre les autorités françaises et celles de Téhéran, qui aboutissent en 1895 à la signature de la convention accordant à la France le monopole des recherches archéologiques en Perse (Chevalier 2002). Cette convention sera confirmée en 1900 par Mozzaffer ed-Din, nouveau Shah, qui octroie en outre l’intégralité des objets découverts à la France contre compensation numéraire.  

Quelques années après la mission des Dieulafoy, Jacques de Morgan entreprend une exploration ambitieuse du Nord de la Perse entre 1889 et 1891. Après une rapide exploration de la région du lac d’Ourmia, il descend dans des contrées encore inexplorées : les régions du Talyche persan, du Golan, d’Hamadan, de Zohâb, du Pusht-e Kuh, du Luristan puis au pays Bakhtyare et enfin dans le Khuzestan où il passera une semaine à Suse. En route, il dresse des cartes, prend des notes sur l’histoire naturelle, l’ethnographie et la linguistique, étudie des monuments funéraires achéménides (Endir-Kach), fouille des tombes de l’âge du Fer (Khalil-Dèhlil) et documente des reliefs rupestres (stèle de Kèl-i-Chin, reliefs de Darius Ier à Bisotun ou d’Annubanini à Sar-i Pol) (Chevalier 2009). Le succès de cette mission contribue à sa nomination à la tête de la Délégation en Perse, fondée en 1897. L’archéologue entreprend alors des fouilles de grande envergure à Suse, notamment sur le tell de l’Acropole, selon des méthodes industrielles, qui détruiront une grande partie de l’ancienne ville millénaire, tout en révélant ses trésors archéologiques.

Toutefois, Suse n’est pas le seul site investi dans le cadre de la Délégation en Perse et Morgan planifie plusieurs opérations en divers points d’Iran. À l’hiver 1902-1903, Joseph-Etienne Gautier et Georges Lampre sont envoyés dans la plaine du Deh Luran au Khuzestan, pour entreprendre des fouilles sur plusieurs sites anciens, dont Tepe Moussian, Tepe Aliabad, Tepe Khazineh, Tepe Mohammed Djaffar, Tepe Mouradabad et Tepe Fakhrabad (Gautier & Lampre 1905). En 1909, Morgan charge Georges Bondoux et le lieutenant G. Pézard de mener des prospections dans la région de Téhéran. Ils y documentent les sites islamiques de Tepe Mill, Varamin et Rey (Pézard & Bondoux 1911). En 1911, il autorise Henri Viollet et Charles Fossey à mener des fouilles et des études de ruines islamiques sur le site d’Hamadan, antique Ecbatane (Chevalier 1997).

Morgan retourne également lui-même plusieurs fois au nord pour poursuivre ses explorations de 1889-1891. Dès 1898, il entreprend l’exploration des monts Bakhtyaris et visite Ispahan et Malamir dont il relève les reliefs rupestres. En 1899, il retourne au Pusht-e Kuh et visite Kermanshah, les reliefs de Bisotun et de Tagh-e Bostan. En 1901, accompagné de son frère Henri, il opère des fouilles dans le Talyche persan et le Golan sur des nécropoles datées des âges du Bronze et du Fer (Morgan 1905). En 1911, il entreprend une nouvelle mission d’étude centrée sur les montagnes et les voies de communication entre les plaines de Cyrus, le long de la frontière russo-persanne. Il est alors accompagné de P. Toscanne. Ce sera sa dernière mission en Iran. Malade et fatigué, il rentre définitivement en France.

En 1912, la Délégation est dissoute et remplacée par plusieurs missions indépendantes, la plupart déjà lancées du temps de Morgan : la « Mission de Susiane », dirigée par Vincent Scheil et Roland de Mecquenem (1912-1939), la « Mission de Hamadan » dirigée par Fossey (1913-1914), la « Mission d’étude des monuments islamiques » dirigée par Viollet (1912-1913) et la « Mission de Bender Bouchir », antique Liyan, dirigée par Maurice Pézard (1913-1914). Mise à part Suse et Bender Bouchir (voir Pézard 1914), les autres missions sombrent dans l’oubli (voir Chevalier 1989, 1997).

Mecquenem reprend donc les travaux de terrain à Suse où les fouilles sont étendues selon les mêmes méthodes qu’employées par Morgan. En parallèle, il entreprend des travaux sur divers sites de la plaine de Susiane, à partir de la fin des années 1920. On peut ainsi mentionner les sites ayant livré de la céramique peinte des VIe et Ve millénaires av. J.-C., Tepe Jaffarabad, Tepe Jowi et Tepe Bendebal (Le Breton 1947), mais également Tepe Bouhallan et Tepe Husseinabad (Mecquenem 1943) ; Abu Fendeweh, Douecya, Tepe Souleiman et Choga Zanbil à l’occupation plus longue ou encore les sites partho-sassanides de Tepe Boulenia, Eiwan-e Kherkha, Ayadana, et Tepe Zahab.

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Campement dans une vallée des monts Bakhtyaris, à l’été 1898. @ Musée du Louvre, ARCHAO-2515-2522.

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Fouilles au Chantier Est, tell de l'Apadana, Suse, le 8 mars 1914. @ Musée du Louvre, ARCHAO-20256-2066.

La diversification des programmes franco-iraniens

En 1927, l’accord de monopole est annulé par le Shah Reza Pahlavi. L’Iran s’ouvre à d’autres collaborations et, soucieux de protéger son patrimoine et de maîtriser les fouilles sur son territoire, le pays se dote de nouvelles institutions. Entre 1928 et 1960, l’architecte français André Godard est chargé par le gouvernement iranien d’organiser le service des antiquités. Il instaure un inventaire des monuments, organise les fouilles étrangères sur le sol iranien avec la présence obligatoire d’un inspecteur des antiquités iranien sur chaque site, met en place dès 1930 la loi Godard stipulant que les découvertes archéologiques doivent être divisées selon une égalité stricte entre l’Iran et le pays fouilleur et lance la création du musée archéologique Iran Bastan de Téhéran en 1937.

En parallèle, les fouilles françaises en Susiane se poursuivent et sont renforcées par une nouvelle mission dans le Luristan. En effet, l’arrivée sur le marché de l’art de très belles armes en bronze (les célèbres Bronzes du Luristan) amène Georges Contenau et Roman Ghirshman à entreprendre des investigations sur le site de Tepe Giyan entre 1931 et 1932, sous la tutelle du Conseil des musées nationaux et du ministère de l’Institution publique. En 1933, Ghirshman ouvre de nouvelles opérations à Tepe Jamshidi, Tepe Bad Hora (Contenau & Ghirshman 1935) et Tepe Djenatabad (restées non publiées). Très vite, Godard les réoriente vers le site de Tepe Sialk où de très belles céramiques peintes arrivées sur le marché de l’art auraient été découvertes. Ghirshman y entreprend des fouilles en 1933, 1934 puis en 1937. Parallèlement, il travaille également sur le site de Bishapur, capitale sassanide située dans le Fars, durant cinq campagnes : en 1935-1937 avec Georges Salles, puis seul en 1940-1941. 

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Vestiges architecturaux de la période III, colline Sud de Tépé Sialk, en 1937. © Musée du Louvre : DAO_600_004_0427.

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Fouilles au sein de la Tranchée C de Tépé Giyan, en 1932. © Musée du Louvre, ARCHAO-8799-10009.

Après la deuxième guerre mondiale, alors que de nombreux projets internationaux se sont déployés en Iran, les missions françaises se poursuivent. À Suse, Ghirshman prend la direction de la mission en 1946 et ce, jusqu’en 1968 et fonde la Délégation française en Iran (DAFI). Il s’entoure de Marie-Joseph Stève et de Hermann Gasche et relance des opérations sur le site de Suse ainsi que sur d’autres sites de la région. L’archéologie change radicalement grâce à de nouvelles méthodes de fouilles employées et Ghirshman s’attache désormais à explorer les sites dans toute leur complexité stratigraphique. Entre 1951 et 1962, il travaille sur le site de Chogha Zanbil, précédemment repéré par Mecquenem, où l’immense Ziggurat élamite de la deuxième moitié du IIe millénaire est dégagée (Ghirshman 1966 ; 1968). Des fouilles sont également menées sur le site sassanide d'Iwan-e Karkheh, auparavant repéré en 1950 par Mecquenem, ainsi qu’à Bard-e Neshandeh entre 1964 et 1966 et Masjid-e Suleiman entre 1967 et 1972, sites principalement occupés des périodes achéménide à sassanide (Ghirshman 1972 ; Parrot 1968). Il effectue également des repérages sur le site élamite de Deh-e Now, où des briques inscrites en élamite sont retrouvées lors de la campagne de 1964-1965. 

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Relevé architectural de la ziggurat Choga Zanbil par l’architecte Rolf Siebold, campagne de 1954-1955. © Musée du Louvre, DAO-600-004-0937.

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Vue sur les ruines de la grande salle du palais sassanide de Shapur II (IVe s. apr. J.-C.) à Eiwan-e Kerkha, en février 1967. © Musée du Louvre, DAO-600-004-3275.

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Dégagement de colonnes sur le site sassanide de Bard-e Neshandeh, en avril 1966. © Musée du Louvre, DAO-600-004-1772.

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Roman Ghirshman sur le site de Masjid-e Suleiman, en 1971. © Musée du Louvre, DAO-600-004-4352.

En parallèle des sites déjà connus, les missions françaises s’attachent à investir de nouveaux terrains. Une nouvelle mission sur le site de Tureng Tepe dans la plaine de Gorgan en Iran du Nord-Est est placée sous la direction de Jean Deshayes (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne). Après une campagne de prospection en 1959, l’archéologue et son équipe s’attachent à explorer, entre 1960 et 1977, les différents tépés de ce site au carrefour du plateau iranien et des steppes d’Asie Centrale (partenaire iranien). Ces travaux ont notamment permis de mettre en évidence un centre majeur du IIIe millénaire et ont révélé une séquence stratigraphique allant du Chalcolithique à la période islamique.

En 1968, Jean Perrot (CNRS) devient directeur de la DAFI et propose au ministère de la Culture de ne plus procéder au partage des fouilles, règle qui sera adoptée par toutes les missions étrangères en 1972 (Djafar-Mohammadi & Chevalier 2001). La mission de Suse continue en collaboration avec Firouz Bagherzadeh, directeur du Iranian Center for Archaeological Research (ci-après ICAR) et de l’Université de Téhéran. Suse fait l’objet de nombreux programmes scientifiques diachroniques et patrimoniaux (Perrot 1997). En outre, sous la direction de Geneviève Dollfus (CNRS), des travaux sont entrepris sur les sites néolithiques de la plaine de Susiane précédemment investigué par Mecquenem et ses collaborateurs : Tepe Jaffarabad (1969-1974), Tepe Jowi (1975-1976) et Tepe Bendebal (1977-1978), permettant d’affiner la périodisation du néolithique en Susiane au cours des VIe et Ve millénaires (Dollfus 1978).

Le Sud de l’Iran est également l’objet de coopérations entre l’Asia Institute de l’Université Pahlavi et les archéologues français ; des prospections dans les vallées de Fasa et de Darab en 1971-1972 sont placées sous la direction de Pierre de Miroschedji (CNRS). Membre actif de la mission de Suse, ce dernier a également mené une mission de prospection en 1977 au Khuzestan (Miroschedji 1972, 1981).  
Des recherches sur le Paléolithique en Iran ont également été entreprises dans le cadre du dispositif de recherches coopératives sur programme du CNRS par Bertrand Keraudren et Claude Thibault entre 1970 et 1972 (Keraudren & Thibault 1973). Elles ont permis d’effectuer des reconnaissances géologiques préliminaires dans les vallées descendant des monts Alborz vers la mer Caspienne. Quelques années après, Ali Ariai et Thibault poursuivent ces recherches dans les régions d’Abravan et Baghbaghu au Khorassan, en 1974-1975 (Ariai & Thibault 1975-1977). 

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Chantier de la Ville Royale A, sur le site de Suse, niveau XIII, en avril 1964. © Musée du Louvre, DAO-600-004-3330.

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Vue générale du chantier de Tepe Jaffarabad en 1971 © Archive MSH-Mondes, Fonds Jean Perrot.

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Le chantier de Tepe Jowi en 1975. © Archive MSH-Mondes, Fonds Jean Perrot.

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Fouilles sur le site de Tepe Jowi en 1975. © Archive MSH-Mondes, Fonds Jean Perrot.

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Le site de Tepe Bendebal en 1977. © Archive MSH-Mondes, Fonds Jean Perrot.

La reprise des coopérations franco-iraniennes

Après la Révolution Islamique, la DAFI fusionne avec l'Institut français d'Iranologie (IFIT) pour former l'Institut français de recherches en Iran (ci-après IFRI) en 1983.

En 1999, la mission irano-française « Shiraz » est créée sous l’impulsion de Rémy Boucharlat (CNRS) contribuant au montage d’un dossier d’inscription du site de Pasargades sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco, classé en 2004. Les travaux se sont focalisés sur la cartographie de l’immense capitale jusqu’en 2009. Après quelques années d’interruption, la mission est relancée depuis 2015, avec le soutien du ministère français des Affaires étrangères (ci-après MEAE), en partenariat avec l’ICAR et de la Parsa-Pasargadae Research Foundation. Les nouveaux travaux sont placés sous la direction de Sébastien Gondet (CNRS) et Kourosh Mohammadkhani (Université Shahid Beheshti, Téhéran) et permettent de mieux appréhender l’organisation du site de Pasargades et de son environnement.

Cette période est surtout marquée par le développement des recherches paléolithiques en Iran du Nord. Sous l’impulsion de Asghar Asgari Khaneghah (Université de Téhéran), le programme Paléoanthropologique Franco-Iranien (FIPP) est créé en 2001 associant ce dernier à Gilles Berillon et Valéry Zeitoun (CNRS), rejoints par Hamed Vahdati Nasab (Université Tarbiat Modares), avec le soutien du MEAE et de l’ICAR (lien site). Outre ce programme, toujours actif, des recherches franco-iraniennes sur le Paléolithique ont été engagées dans le Zagros et le plateau central entre 2004 et 2008, sous la direction de Jacques Jaubert (Université de Bordeaux) et Fereidoun Biglari (National Museum of Iran, Tehran) investissant notamment les sites de Qaleh Bozi et Mar Tarik (Jaubert et al. 2010). 

En 2016, un nouveau programme de coopération est initié à travers la création de la Mission archéologique irano-française à Bam, sous la direction de Omran Garazhian (Université de Nishapur) et Benjamin Mutin (Sorbonne Université) avec le soutien de l’ICAR et du Research Institute for Cultural Heritage and Tourism (ci-après RICHT), ainsi que du Service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France à Téhéran, de l’IFRI et de la Commission consultative des recherches archéologiques à l’étranger du MEAE côté français. Il a permis de mieux comprendre l’occupation de la région de Bam au cours du temps et d’entreprendre des fouilles sur le site néolithique de Tell-e Atashi.

En 2017, la Mission Archéologique Franco-Iranienne dans le Khorasan (MAFIK), consacrée à l’étude des civilisations de l’Iran oriental, de l’Antiquité à l’époque médiévale est créée, avec le soutien du Musée du Louvre, du RICHT, de l’ICAR et du MEAE. Elle est placée sous la direction de Rocco Rante et de Meysam Labbaf-Khaniki (Université de Téhéran). Des prospections sont menées dans la région de Dargaz, et des fouilles entreprises à Bazeh Hur/Robat-e Sefid, puis en 2023 sur le site partho-sassanide de Viranshahr.

Ancrées dans une longue histoire de coopérations fructueuses, les recherches archéologiques franco-iraniennes s’inscrivent dans une dynamique renouvelée, riche de découvertes majeures et de perspectives prometteuses. 

Bibliographie

Les rapports de R. de Mecquenem sont disponibles en ligne : https://www.mom.fr/mecquenem/rapport/liste

  • Ariai, A. & Thibault, C. 1975-1977. Nouvelles précisions à propos de l’outillage paléolithique ancien sur galets du Khorassan (Iran). Paléorient 3, p. 101-108.
  • Contenau, G. & Ghirshman, R. 1935. Fouilles du Tépé-Giyan près de Néhavend, 1931 et 1932. Paris : P. Geuthner.
  • Gautier, J.-L. & Lampre, G. 1905. Fouilles de Moussian, in G. Jéquier et al. (ed.), Recherches Archéologiques. Mémoires de la Délégation en Perse 8. Paris : Ernest Leroux, p. 59-147.
  • Ghirshman, R. 1966 ; 1968. Tchoga Zanbil (Dur-Untash). Vol. 1 & 2 Mémoires de la Délégation Archéologique en Iran. Paris : P. Geuthner.
  • Ghirshman, R. 1976. Terrasses sacrées de Bard-è Néchandeh et Masjid-e Solaiman, Mémoires de la Délégation Archéologique en Iran. Paris : P. Geuthner.
  • Chevalier, N. 1989. Hamadan 1913 : Une mission oubliée. Iranica Antiqua 24, p. 245.
  • Chevalier, N. 1997. À Suse, in N. Chevalier (ed.), Une mission en Perse 1897-1912, « Les dossiers du musée du Louvre », catalogue de l’exposition, musée du Louvre, 3 octobre 1997-5 janvier 1998. Paris : Réunion des musées nationaux, p. 76-93.
  • Chevalier, N. 2002. La recherche archéologique française au Moyen-Orient, 1842–1947. Paris : Éditions Recherche sur les Civilisations.
  • Chevalier, N. 2009. Le voyage en Perse de Jacques de Morgan (1889-1891), in F. Djindjian, C. Lorre & L. Touret (eds.) Caucase, Egypte et Perse : Jacques de Morgan (1857-1924) pionnier de l’aventure archéologique. Cahiers du Musée d’Archéologie Nationale 1. Joué-Lès-Tours : La Simarre, p. 89-101.
  • Djafar-Mohammadi, Z. & Chevalier, N. 2001. Les recherches archéologiques françaises en Iran. Téhéran : Musée national d’Iran.
  • Dollfus, G. 1978. Djaffarabad, Djowi, Bendebal : contribution à l’étude de la Susiane au Ve millénaire et au début du IVe millénaire. Paléorient 4/1, p. 141-167.
  • Jaubert, J., Biglari, F., Crassard, R., Mashkour, M., Rendu, W. & Shidrang, S. 2010. Paléolithique moyen récent de la grotte de Qaleh Bozi 2 (Ispahan, Iran) : premiers résultats de la campagne 2008. Iranian Archaeology 1/1, p. 21-31.
  • Keraudren B. & Thibault C. 1973. Sur les formations plio-pleistocènes du littoral iranien de la mer Caspienne. Paléorient 1, p. 141-149.
  • Le Breton, L. 1947. Note sur la céramique peinte aux environs de Suse et à Suse, in R. de Mecquenem et al. (eds), Archéologie Susienne. Mémoires de la Mission Archéologique en Iran 30. Paris : Presses universitaires de France, p. 120-219.
  • Matthews, R. & Fazeli Nashli, H. 2022. The Archaeology of Iran from the Palaeolithic to the Achaemenid Empire. London, New York : Routledge World Archaeology.
  • Mecquenem, de R. 1943. Fouilles de Suse 1933-1939, in R. de Mecquenem et al. (eds), Archéologie Susienne. Mémoires de la Mission Archéologique en Iran 29. Paris : Presses universitaires de France, p. 3-161.
  • Mecquenem, de R. 1980. Les fouilleurs de Suse. Iranica Antiqua XV, p. 1-48.
  • Miroschedji, de P. 1972. Prospections archéologiques dans les vallées de Fasa et Darab (rapport préliminaire), in F. Bagherzadeh (ed.), Proceedings of the 1st Annual Symposium on Archaeological Research in Iran. Téhéran : Iranian Center for Archaeological Research, p. 1-7.
  • Miroschedji, de P. 1981. Prospections archéologiques au Khūzestān en 1977’ Cahiers de la Délégation Archéologique Française en Iran 12, p. 169-192.
  • Morgan, J. de. 1905. Recherches au Talyche Persan, in G. Jéquier et al. (eds.), Recherches Archéologiques. Mémoires de la Délégation en Perse 8. Paris : Ernest Leroux, p. 251-342.
  • Mousavi, A. 2013. The history of archaeological research in Iran: a brief survey, in D.T. Potts (ed.), The Oxford Handbook of Ancient Iran. Oxford : Oxford University Press, p. 3-16.
  • Nasiri-Moghaddam, N. 2004. L’archéologie française en Perse et les antiquités nationales (1884-1914). Paris : Connaissances et Savoirs.
  • Parrot, A. 1968. Du zarifeh de Medaïn au « château » de Suse, Iranica Antiqua VIII, p. 156-161.
  • Perrot, J. 2013. The Palace of Darius at Susa: The Great Royal Residence of Achaemenid Persia. Londres : I.B. Tauris.
  • Perrot, J. 1997. Les recherches de 1968 à 1979, in N. Chevalier (ed.), Une mission en Perse 1897-1912, « Les dossiers du musée du Louvre », catalogue de l’exposition, musée du Louvre, 3 octobre 1997-5 janvier 1998. Paris : Réunion des musées nationaux, p. 180-192.
  • Pézard, G. & Boudoux, G. 1911. Mission de Téhéran, in M.-C. Soutzo et al. (eds), Recherches Archéologiques. Mémoires de la Délégation en Perse 12. Paris : Ernest Leroux, p. 51-64.
  • Pézard, M. 1914. Mission à Bender-Bouchir. Documents archéologiques et épigraphiques. Mémoires de la Délégation en Perse 15. Paris : Ernest Leroux.
  • Steve, M.-J., Vallat, F. & Gasche, H. 2002. Suse. Supplément au Dictionnaire de la Bible 73, p. 359-511.
  • Vanden Berghe, L. 1959. L’archéologie de l’Irān ancien. Documenta et Monumenta Orientis Antiqui 6. Leiden : Brill.

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Campement dans une vallée des monts Bakhtyaris, à l’été 1898

© Musée du Louvre

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Fouilles au Chantier Est, tell de l'Apadana, Suse, le 8 mars 1914

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Vestiges architecturaux de la période III, colline Sud de Tépé Sialk, en 1937

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Fouilles au sein de la Tranchée C de Tépé Giyan, en 1932

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Relevé architectural de la ziggurat de Choga Zanbil par l’architecte Rolf Siebold, campagne de 1954-1955

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Vue sur les ruines de la grande salle du palais sassanide de Shapur II (IVe s. apr. J.-C.) à Eiwan-e Kerkha, en février 1967

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Dégagement de colonnes sur le site sassanide de Bard-e Neshandeh, en avril 1966

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Roman Ghirshman sur le site de Masjid-e Suleiman, en 1971

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Chantier de la Ville Royale A, sur le site de Suse, niveau XIII, en avril 1964

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Vue générale du chantier de Tepe Jaffarabad en 1971

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Le chantier de Tepe Jowi en 1975

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Fouilles sur le site de Tepe Jowi en 1975

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Le site de Tepe Bendebal en 1977

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