- Agriculture sèche
Agriculture qui ne nécessite aucune pratique d’irrigation, les précipitations annuelles, toujours supérieures à 200 mm, suffisant pour assurer la croissance des cultures.
- Akkad (période)
- 2334 – 2193 av. J.-C.
La période d’Akkad correspond à l’empire des rois d’Agade (ou d’Akkad), fondé par Sargon en 2334 av. J.-C., jusqu’à sa chute en 2193 en J.-C. Pour la première fois dans l’histoire ancienne du Proche-Orient, un État territorial prend les dimensions d’un empire allant de la côte Levantine au sud-ouest de l’Iran.
- Amorrites
Le terme « amorrite » fait référence à une région, une langue, une divinité, une ethnie et un royaume. Il désigne les régions à l’ouest de la Mésopotamie et les personnes originaires de ces régions. Les mentions des Amorrites augmentent à partir de la troisième dynastie d’Ur (XXIe siècle), et l’on remarque que plus tard des dynasties amorrites règnent sur différentes villes de Mésopotamie et de Syrie.
- Androcéphale
Qualifie un animal imaginaire qui possède une tête humaine.
- Argile
Substance minérale (silicate d'alumine hydraté) qui a de multiples usages en Mésopotamie : construction (briques, enduits), confection de récipients (poterie) ou de petits objets (figurines), support d’écriture (tablettes).
- Artefact
Objet artificiel, par opposition à un objet naturel.
- Assarhaddon
- ٦٨٠-٦٦٩
Roi assyrien, fils de Sennachérib, qui dut s’imposer sur le trône en particulier en combattant son demi-frère Arad-Mullissu. Il rebâtit Babylone qui avait été détruite par son père en 689 et fut le premier roi assyrien à conquérir la Basse Égypte.
- Aššur (ville)
Ville d’origine des Assyriens sur la rive droite du Tigre. De dimension modeste (70 ha), elle a abrité de nombreux palais et surtout le temple du dieu Aššur.
- Babylone (ville)
Ville connue dès le IIIe millénaire par des textes, elle fut la capitale de Hammurabi (1792-1750) et atteint son apogée sous le règne de Nabuchodonosor II (604-562). Elle abritait le temple de Marduk (Esagil). C’est la plus grande des villes mésopotamiennes (976 ha).
- Babylonie
La Babylonie correspond à la basse Mésopotamie, région située entre Bagdad et le Golfe Persique. Elle recouvre l'ancien pays de Sumer et d'Akkad.
- Bitume
Mélange d'hydrocarbures formant naturellement une pâte visqueuse.
Plusieurs sources de bitume existaient en Mésopotamie, notamment autour de Hit, sur le moyen Euphrate. Le bitume était très utilisé par les Mésopotamiens, à des fins d'imperméabilisation ou de calfatage (canalisations, terrasses, embarcations), de colle (pour la fabrication d'outils notamment) ou de peinture noire (décors architecturaux ou d'objets). On trouve en basse Mésopotamie des calcaires bitumineux (imprégnés d'hydrocarbures), qui ont été utilisés pour la sculpture : tendres et faciles à travailler, ils imitaient cependant les pierres dures (diorite, basalte).
- Brique
Matériau de contruction fait à partir de terre argileuse mélée à un dégraissant (généralement de la paille).
D'abord modelée au début de l'époque néolithique puis moulée dans des cadres quadrangulaires, la brique est le matériau de construction le plus répandu en Mésopotamie, encore jusqu'à une époque récente. On distingue les briques crues, séchées au soleil, et les briques cuites au four, qui apparaissent au IIIe millénaire en Mésopotamie mais ne sont employées couramment dans la construction qu'à partir du Ier millénaire av. J.-C.
À partir du IIe millénaire mais surtout au Ier millénaire, on a créé des décors de briques en relief, pouvant être émaillées : une glaçure liquide apposée sur la brique pré-cuite se vitrifiait lors d'une seconde cuisson. Différentes couleurs étaient obtenues par des oxydes métalliques.
- Burna-Buriaš II
- 1359 - 1333 av. J.-C.
Roi de la dynastie kassite de Babylone. Le souverain est connu notamment par sa correspondance avec le roi égyptien, dont les lettres ont été retrouvées à Amarna et illustrent les relations internationales au Proche-Orient dans la deuxième moitié du IIe millénaire. Burna-Buriaš marie ses filles au pharaon Akhenaton (1355-1338) et au roi hittite Suppiluliuma Ier (1344-1322). Il épouse la fille du roi assyrien Assur-uballit Ier (1365-1330).
- Cassite (Kassite)
L'origine du peuple cassite est incertaine, il pourrait venir du Zagros. Les Cassites apparaissent en Babylonie au XVIIIe siècle av. J.-C. Des rois cassites règnent sur Babylone entre le milieu du IIe millénaire (après la prise de Babylone par les Hittites en 1595 qui met fin à la dynastie d'Hammurabi) et le XIIe siècle av. J.-C. Ils contrôlent toute la basse Mésopotamie, alors nommée Karduniaš.
- Croissant fertile
Zone de steppe et de piedmont qui forme un arc allant du sud du Levant (côte orientale de la Méditerranée) au contrefort du Zagros en Iran de l’ouest. Caractérisée par des conditions environnementales favorables aux espèces domesticables à partir de 15 000 avant J.-C., cette région est considérée comme le berceau de la néolithisation.
- Délégation Archéologique Française en Iraq (DAFIq)
- 1977 - 1991
La réouverture de Larsa initie une puissante dynamique de recherche, soutenue par le Ministère des Affaires Etrangères (MEAE) qui ouvre à Bagdad en 1977 une Délégation Archéologique Française en Iraq (DAFIq), avec un pensionnaire archéologue et un architecte, sous la direction de J.-L. Huot. Jusqu’en 1990, l’activité des pensionnaires successifs de la Délégation refera de la France un acteur majeur de la recherche en Iraq, le nombre de sites exploités passant d’un seul (Larsa) à une douzaine.
- Divinité tutélaire
Désigne le dieu protecteur ou la déesse protectrice d’une ville. En Mésopotamie, la ville était réputée appartenir à la divinité poliade qui y résidait et la protégeait. Par exemple, la ville d’Uruk abritait le temple-maison d’Ištar/Inanna, déesse de la fertilité, de l’amour et de la guerre. Šamaš, le dieu soleil, avait lui la particularité de résider dans deux cités : Larsa et Sippar.
- Dynastique archaïque
- 2800 - 2340 av. J.-C.
C'est la période sumérienne classique, entre 2900 av. J.-C. environ et 2340 av. J.-C., date de l'unification de la basse et moyenne Mésopotamie par Sargon d'Akkad. La période des dynasties archaïques voit l'affrontement de cités-États indépendantes et rivales, au sein desquelles on observe une affirmation du pouvoir royal. Temples et palais constituent l'architecture monumentale des cités du Dynastique archaïque. Malgré les rivalités politiques, cette période est caractérisée par une grande unité culturelle.
La période est traditionnellement divisée en trois :
- Dynastique archaïque I (2900-2700 av. J.-C.)
- Dynastique archaïque II (2700-2600 av. J.-C.)
- Dynastique archaïque III (2600-2340 av. J.-C.)
- E.babbar
Le « temple brillant », du Dieu-soleil Šamaš (Utu, en sumérien). Deux temples homonymes sont connus en Mésopotamie à Larsa et à Sippar. Les deux cités abritaient ainsi la résidence de leur divinité tutélaire.
- Eannatum
- vers 2450 av. J.-C.
Troisième souverain de la Ire dynastie de Lagaš. La renommée d’Eannatum est due à la découverte de la Stèle de Vautour sur le site de Tello, conservée au musée du Louvre, qui célèbre la victoire de Lagaš sur la cité rivale d’Umma. On sait également que le souverain remporta de grandes victoires sur Kiš, Ur, Uruk et les Élamites.
- Edgar James Banks
- 1866-1945
Diplomate, archéologue et écrivain américain. Consul à Bagdad en 1898, Edgar James Banks, passionné d’antiquités, acheta des centaines d’artefacts archéologiques et de tablettes cunéiformes. Il dirigea la fouille de l’ancienne Adab, sur le site irakien de Bismya de 1903 à 1904.
- Elam
Ancien pays du sud-ouest de l’Iran (Khuzistan et Fars), dont il est difficile de déterminer l'évolution des limites géographiques au fil du temps. L’entité élamite semble se constituer à la fin du IIIe millénaire av. J.-C. et survit jusqu’au Ier millénaire. Tout au long de son histoire, l’Elam joua un rôle politique de première importance en Mésopotamie voisine.
- Époque paléo-élamite (2400-1500 av. J.-C.)
- Époque médio-élamite (1455-1105 av. J.-C.)
- Époque néo-élamite (1000-539 av. J.-C.)
- Eridu
Ville de basse Mésopotamie, elle correspond au site actuel d’Abu Shahrain à 14 km au sud-ouest d’Ur. Objet de quelques travaux en 1854 et 1918-1919, le site a été fouillé de 1946 à 1949 par des équipes irakiennes. Eridu était le siège du sanctuaire principal d’Enki/Ea, le dieu des eaux douces souterraines et de la sagesse. La ville, considérée comme une des plus anciennes, bénéficiait ainsi du statut de « ville sainte ». Les travaux archéologiques qui se sont concentrés sur le temple d’Enki, ont permis de mettre au jour une succession de bâtiments, remontant à l’époque d’Obeid (VIe millénaire). Eridu, qui a livré d’importantes structures du IVe et du IIIe millénaires, a été occupée jusqu’au VIe siècle av. J.-C.
- Ešnunna
Ville de Mésopotamie Centrale, elle correspond au site actuel de Tell Asmar. Le site a été fouillé dans les années 1930 par des équipes américaines. Occupée depuis le IVe millénaire, Ešnunna a été une puissante cité sumérienne, au début du IIIe millénaire, contrôlant d’importants réseaux commerciaux. Les fouilles sur le site ont permis de mettre aux jours d’importants vestiges et objets d’art de cette période. Au début du IIe millénaire, le royaume amorrite d’Ešnunna a joué un rôle politique prépondérant en Mésopotamie.
- Euphrate
Fleuve long de 2780 km qui traverse la Turquie, la Syrie puis l’Irak. Plusieurs grandes villes se trouvent sur ses rives, notamment Mari et Babylone. Avant la construction des barrages, il était soumis à de fortes crues entre mars et mai. Il possède deux grands affluents le Balikh et le Khabur. Il rejoint le Tigre à Qurna, dans le Shatt-el Arab, qui débouche sur le golfe Persique.
- Époque paléo-babylonienne
- ٢٠٠٤ - ١٥٩٥ ق.م
Du point de vue chronologique, on utilise souvent l’expression d’époque paléo-babylonienne pour décrire la période de 4 siècles qui s’étend de la chute de la troisième dynastie d’Ur en 2004 av. J.-C., jusqu’à la fin de la première dynastie de Babylone en 1595.
- Fusaïole
Outil de filage. Petit disque, généralement en terre cuite, percé d’un trou central, servant à augmenter la vitesse et la régularité de la rotation du fuseau.
- Gudéa
- vers 2120 av. J.-C.
Souverain principal de la IIe dynastie de Lagaš. L’héritage littéraire et artistique de Gudéa est un des plus importants des rois mésopotamiens. Il s’illustra comme souverain pieux et bâtisseur en élevant un nouveau temple à la gloire du dieu tutélaire de Lagaš, Ningirsu. Il laissa plus d’une vingtaine de statues personnelles, retrouvées à Tello, l’ancienne Girsu. Le règne de Gudéa semble correspondre à une période de paix et de prospérité retrouvée.
- Hammurabi
- 1792 - 1750 av. J.-C.
Figure marquante du premier tiers du XVIIIe siècle av. J.-C.Né vers 1810, il était le fils de Sîn-muballit, roi d’un assez modeste royaume de Babylone. Devenu roi en 1792, il régna jusqu’en 1750, après avoir créé le premier empire babylonien qui unifia le bassin hydrographique de la Mésopotamie. Les débuts de son entreprise furent difficiles et il rencontra des résistances aussi bien à Isin et Uruk que contre le roi d’Eshnunna ou l’empereur d’Elam ; cependant une réelle puissance militaire, une habile diplomatie et des retournements d’alliance au bon moment finirent par porter leurs fruits en lui donnant la victoire contre l’Elam à l’Est, puis contre Larsa au Sud, enfin contre la Haute Mésopotamie et Mari en 1761, qui fut définitivement détruite. Cependant cette construction, qui semblait atteindre des limites géographiques naturelles, n’avait aucune base réelle. Sous son successeur, Samsu-iluna, la puissance de Babylone s’effrita et l’on ne peut plus parler véritablement d’un empire, même si la fiction de celui-ci subsista jusqu’au raid hittite de Mursili Ier en 1594. La célébrité de Hammurabi vient aussi de son activité de législateur et du célèbre code, retrouvé comme butin de guerre plus tardif à Suse, sur lequel étaient gravées les lois qui avaient cours dans l’ensemble de l’empire.
- hellénistique / séleucide (période)
- ١٣١-١٤١ ق.م.
La période hellénistique débute, en Mésopotamie, avec la conquête de Babylone par Alexandre le Grand en 331. Il est maintenant d’usage de parler de période macédonienne pour le règne d’Alexandre et les guerres entre les Diadoques, ses successeurs. L’ère séleucide lui succède. Elle commence officiellement en 312-311 selon les calendriers (macédonien ou babylonien) mais plus concrètement à la reprise de Babylone par Séleucos en 305. Ce dernier se proclame roi en faisant remonter le début de son règne à 312-311, moment où il revint une première fois en Babylonie. La période séleucide en Babylonie prend fin lors de la conquête de la région par le roi parthe Mithridate Ier (165-131) en 141 av. J.-C.
- Hiérarchisation sociale
Processus qui tend vers la verticalité de la société, où le rôle de certains groupes restreints est de plus en plus important. Il aboutit en Mésopotamie à la fin du IVe millénaire à l’apparition de l’État.
- Hypostyles
Qualifie une salle dont le plafond est soutenu par des colonnes. Du grec hupostulos : « supporté par des colonnes ».
- Irrigation
L'irrigation à partir des eaux du Tigre et de l'Euphrate est indispensable à la pratique de l'agriculture en Mésopotamie. La région ne reçoit pas assez de précipitations pour pratiquer la culture sèche. L'eau était menée jusqu'aux champs à travers des réseaux complexes de canaux construits par l'homme, en utilisant la force de la gravité. Les cultures les plus courantes étaient l'orge, les légumineuses et les palmiers dattiers. Le dieu des pluies et de l'orage, Adad, était le protecteur de l'irrigation.
- Isin
Ville de basse Mésopotamie, elle correspond au site actuel d’Ishan Bahriyat, fouillé entre 1973 et 1989 par des équipes allemandes. Le plus ancien vestige identifié sur le site remonte à la première moitié du IIIe millénaire av. J.-C. Le site est occupé jusqu’au Ier millénaire av. J.-C. Le royaume d’Isin a été au faîte de sa puissance à l’époque amorrite, début IIe millénaire, contrôlant une grande partie de la basse Mésopotamie. Isin était le siège du sanctuaire principal de Gula, déesse de la guérison et protectrice des médecins.
- Kassite (période)
- 1595 - 1155 av. J.-C
En Basse Mésopotamie, la période kassite correspond aux quatre siècles où régna la dynastie du même nom sur le trône de Babylone entre 1595 et 1155 av. J.-C. Cette dernière contrôlait alors toute la région.
- Kisurra
Ville de basse Mésopotamie, elle correspond au site actuel de Tell Abu Hatab. Elle a été fouillée entre 1902 et 1903 par une équipe allemande. Occupée depuis le début du IIIe millénaire, Kisurra semble avoir été une cité secondaire importante au début du IIe millénaire av. J.-C
- Kudurru
Dans la Mésopotamie kassite, stèle sur laquelle sont inscrites des donations de terre, ornée de nombreux symboles divins, destinés à protéger la propriété de la terre de toute revendication. Les kudurru étaient conservés dans les temples.
- Labrets
Parures portées sur la lèvre inférieure ou supérieure. Les petits objets en forme de poulies ou de bobines retrouvés sur les sites de l’époque d’Obeid ont été désignés ainsi, mais cette appellation demeure très conventionnelle dans la mesure où il s’agirait plutôt d’ornements d’oreilles.
- Lagaš
Ville de basse Mésopotamie, elle correspond au site actuel de Tell al-Hiba. Le royaume de Lagaš, comprenait en plus de la cité éponyme, les villes de Girsu (site de Tello) et de Nigin (site de Tell Zurghul). Elle est une des « Cités Etat » sumériennes de la deuxième moitié du IIIe millénaire les mieux documentées. À cette époque, Lagaš a joué un rôle politique de première importance en basse Mésopotamie. Objet de repérages à la fin du XIXe siècle, le site de Tell al-Hiba a été fouillé entre 1968-1976 par des équipes américaines. De nouveaux travaux de terrain sont entrepris depuis 2019.
- Linteau
Élément reposant sur deux points d’appui pour couvrir une baie, au sommet d’un passage ou d’une ouverture.
- Mine et sicle
Unités de mesure fixées à la fin du IIIe millénaire en Mésopotamie. Une mine (MA.NA ; manâ’um) doit être égale à 500 g. Elle est subdivisée en 60 sicles (GIN ; šiqlu) soit environ 8,33 g.
- Nabonide
- ٥٥٦ - ٥٣٩ ق.م
Dernier souverain de la dynastie néo-babylonienne, il a régné de 556 à 539. Il monte sur le trône à la suite d’un complot de cour, dont l’instigateur principal semble être son fils Bel-shar-usur, aussi connu sous son nom biblique de Balthazar. Durant son règne, il manifeste une dévotion particulière pour le dieu-Lune Sin, le poussant à vouloir entamer une réforme religieuse. D’autre part, il quitte, pour des raisons encore obscures, la Babylonie durant 10 ans pour s’installer dans la ville de Tayma en Arabie. Son règne se termine par une défaite militaire contre le roi perse Cyrus, qui prend Babylone et intègre le pays à son empire.
- Nabuchodonosor II
- ٦٠٤ - ٥٦٢ ق.م.
Nabuchodonosor II est l'un des plus grands rois de l'époque néo-babylonienne. Son règne (604-562) correspond à l'apogée de l'empire néo-babylonien. Il succède à Nabopolassar. Son nom signifie "dieu Nabû, protège ma descendance". Son règne est marqué par d'importantes conquêtes militaires, notamment contre le royaume de Juda, dont il déporte une partie de la population après le siège de Jérusalem (597 av. J.-C.). Il opère d'importants travaux dans la ville de Babylone, lui donnant l'allure monumentale que l'on connaît grâce aux découvertes archéologiques.
- Nazi-Maruttaš
- 1307 - 1282 av. J.-C.
Roi de la dynastie kassite de Babylone. Il dut faire faire face à la menace croissante de l’Assyrie, qu’il arrive à contenir.
- Néo-assyrienne (époque)
- بين القرنين العاشر والسابع قبل الميلاد
Période historique comprise entre le Xe et le VIIe siècle av. J.-C. Elle voit la renaissance d'un État assyrien fort après les coups portés à l'Assyrie par l'établissement d'Etats araméens. L'Assyrie reconquiert alors ses territoires perdus, et mène des campagnes jusqu'en Anatolie, en Elam et en Egypte.
- Néo-babylonienne (période)
- 626 - 539 av. J.-C
Période historique comprise entre 626 à 539 av. J.-C. Elle correspond à la prédominance Babylone sur une grande partie du Proche-Orient. Cet empire puissant, qui reprend l’héritage de l’empire assyrien, est le dernier proprement mésopotamien avant les conquêtes achéménides et grecques.
- Néo-sumérienne (période)
- 2150 – 2004 av. J.-C.
La période néo-sumérienne correspond à la fin du IIIe millénaire,s'intercale entre la brève prédominance des Guti sur le sud de la Mésopotamie, à la suite de l’effondrement de l’empire d’Akkad, et la chute d’Ur III en 2004. Elle se caractérise par un retour au sumérien et aux valeurs artistiques du Dynastiques Archaïque. Néanmoins l’héritage de l’empire d’Akkad est très présent. La période est marquée notamment par la IIe dynastie de Lagaš et surtout la IIIe dynastie d’Ur, qui a fondé un empire allant de la basse Mésopotamie à la chaîne du Zagros et l’Ouest iranien.
- Néolithique (période)
- 9500-6000 av. J.-C.
Au Proche-Orient, berceau du Néolithique, la période éponyme est subdivisée en plusieurs phases.
- Néolithique acéramique A : vers 9500 – 8700 avant J.-C., caractérisé notamment par une accentuation du phénomène de sédentarisation dans la région du « croissant fertile ».
- Néolithique acéramique B : vers 8700 – 7000 av. J.-C, caractérisé notamment par la domestication des espèces végétales et animales dans la région du « croissant fertile ».
- Néolithique céramique : vers 7000 - 6000 av. J.-C., marqué par l’apparition de la céramique et la diffusion du Néolithique en Mésopotamie.
- Néolithisation
La Néolithisation désigne le long processus (près de cinq millénaires) au cours duquel se mettent en place un ensemble de mutations sociales, techniques, économiques et culturelles qui partant d’un mode de vie basé sur une économie de prédation (chasseurs-cueilleurs) ont conduit à l’émergence de sociétés sédentaires dont l’économie repose sur la production alimentaire (agriculture et élevage).
- Nergal
Dieu mésopotamien du monde souterrain et des Enfers. Il a son sanctuaire principal, l’Emeslam, à Kuta. Dieu redoutable, il est le maitre des épidémies, de l’été brulant, des incendies et des inondations. Néanmoins, il est le plus à même de protéger les humains contre ces fléaux.
- Nippur
Ville de basse Mésopotamie, elle correspond à l’actuelle Nuffer à 160 km au sud de Bagdad. Le site a été occupé du VIe millénaire av. J.-C. jusqu’à 800 apr. J.-C. Il a été fouillé de 1889 à 1990 par des équipes américaines. Nippur était le centre cultuel de l’ensemble de la basse Mésopotamie. La ville aurait compté une centaine de temples et abritait notamment la résidence du dieu Enlil, seigneur du vent, l’un des dieux les plus puissants du panthéon suméro-akkadien.
- Obeid
Obeid (culture) La culture d’Obeid, qui doit son nom au site sud-mésopotamien de Tell el Obeid près d’Ur, se développe en Mésopotamie du milieu du VIIe millénaire à la fin du Ve millénaire av. J.-C. Elle se caractérise notamment par une architecture « tripartite » (pièces disposées sur trois travées parallèles) et une céramique peinte à décors noirs sur pâte beige. Elle connaît un phénomène d’expansion sur une grande partie du Proche-Orient, impliquant de profonds changements.
Obeid (période) La période d’Obeid, qui doit son nom à la culture villageoise éponyme, s’étend du milieu du VIIe millénaire à la fin du Ve millénaire av. J.-C. Elle a été subdivisée en six phases, dont seules les phases 3 et 4 sont présentes en Mésopotamie du Nord :
- Obeid 0 (6400-6000 av. J.-C)
- Obeid 1 (6000-5600)
- Obeid 2 (5600-5300)
- Obeid 3 (5300-4800)
- Obeid 4 (4800-4400)
- Obeid 5 (4400-4000)
- Ophidienne
Renvoi à un aspect reptilien. Se dit des figurines anthropomorphes de l’Obeid récent, au visage allongé stylisé et aux yeux étirés en « grain de café ».
- Parthe (période)
- 141av. J.-C. – 224 apr. J.-C.
La période Parthe correspond à la prédominance de l’empire éponyme sur la Mésopotamie.
- Pesons
Petits objets servant de poids dans le métier à tisser, afin d’assurer la tension des fils.
- Plaine alluviale mésopotamienne
Plaine plane du Tigre et de l’Euphrate au sud de l’Irak, constituée des sédiments déposés par les deux fleuves.
- Plan tripartite
Plan d’une construction dont les pièces s’organisent en trois travées parallèles.
- Plano-convexe
Format de briques, rectangulaires à face supérieure bombée, typiques de la période du Dynastique Archaïque (2900-2300 av. J.-C.). Elles sont disposées en « arêtes de poisson ». Cette technique permettait des mises en œuvre rapides dans les maçonneries puissantes consommatrices de briques, de plus en plus fréquentes en Mésopotamie à cette période en raison de l’expansion de l’urbanisation.
- Radiocarbone (datation)
Le carbone 14 (14C) ou radiocarbone est un isotope instable et radioactif du carbone présent dans la matière organique vivante. Après la mort des tissus, le taux de 14C (rapport entre la quantité de 14C et la quantité totale de carbone) décroît selon une courbe et à un rythme connus. La mesure de ce taux permet ainsi (moyennant des opérations de calibration) de connaître la durée écoulée depuis la mort des organismes étudiés.
Cette méthode de datation s'applique aux échantillons vieux de quelques centaines d'années à 50 000 ans.
- Redans
Les redans sont les décrochements d’un mur. Un mur à redans est décoré d’une suite régulière de niches, créant des ressauts. L’effet produit est un jeu de lumière sur les façades qu’ils décorent.
- Robert McCormick Adams
(1926-2018). Anthropologue et archéologue américain. Directeur de l’Oriental Institute de l’université de Chicago de 1962 à 1968 puis de 1981 à 1983. Pionnier de l’écologie et l’anthropologie culturelles au Proche-Orient, Robert McC. Adams mena d’importantes prospections dans le sud de l’Iraq dans les années 1960 et 1970 qui ont véritablement révolutionné notre image du développement de l’urbanisation en Mésopotamie.
- Rois amorrites de Larsa
- Naplânum (2025-2005 av. J.-C.)
- Yamiṣum (2004-1977 av. J.-C.)
- Samium (1976-1942 av. J.-C.)
- Zabaya (1941-1933 av. J.-C.)
- Gungunnum (1932-1906 av. J.-C.)
- Abi-sarê (1905-1895 av. J.-C.)
- Sûmû-El (1894-1866 av. J.-C.)
- Nûr-Adad (1865-1850 av. J.-C.)
- Sîn-iddinam (1849-1843 av. J.-C.)
- Sîn-erîbam (1842-1841 av. J.-C.)
- Sîn-iqîšam (1840-1836 av. J.-C.)
- Ṣilli-Adad (1835 av. J.-C.)
- Warad-Sîn (1834-1823 av. J.-C.)
- Rîm-Sîn (1822-1763 av. J.-C.)
- Salinisation
Augmentation des sels dans les sols. La pratique de l’irrigation entraine l’accumulation des sels dans les terres cultivées et ainsi leur dégradation.
- Samsu-iluna
- ١٧٤٩ - ١٧١٢ ق.م
Roi de Babylone, il est le fils et successeur d’Hammurabi. Sous son règne, le royaume connaît une crise économique, politique et militaire, qui conduit à la perte du Sud mésopotamien, pourtant conquis plusieurs décennies plus tôt par Hammurabi.
- Sargon II
- ٧٢١ - ٧٠٥
Sargon II est un roi d’Assyrie de la période néo-assyrienne [IXe-VIIe siècles], qui a régné entre 721 et 705 av. J.-C., sur une grande partie du Proche-Orient. Il est le fils du roi Tiglath-Phalazar III et frère du roi Salmanazar V, qui ont été ses prédécesseurs sur le trône. Il est le second souverain assyrien, après Sargon Ier d’Assyrie, à porter le nom de "roi légitime". Sargon II incarne le prototype du souverain assyrien et son règne, bien documenté, correspond à une période d’essor politique et économique pour l’Assyrie. Il est un roi de guerre, par excellence, il mène plus d’une dizaine de campagnes militaires victorieuses dans l’ensemble du Proche-Orient et de sa périphérie, et il repousse les frontières de l’Assyrie jusqu’aux confins de l’Anatolie centrale, parvenant ainsi à soumettre de vastes royaumes et à vassaliser d’importants souverains. En 714, il défait le roi d'Urartu Rusa Ier sur les pentes du Mont Wa'ush. Sargon II est également un roi bâtisseur et l’un des faits marquants de son règne reste la fondation d’une nouvelle capitale, Dûr-Sharrukîn, la forteresse de Sargon, située à proximité de l’actuel village de Khorsabad en Irak. Après la « 8e campagne », Sargon II règne encore une dizaine d’années, poursuivant une politique expansionniste, en menant plusieurs campagnes militaires en Babylonie et au Levant. En 705, à un âge mûr, le roi se lance une nouvelle fois dans une campagne militaire en Anatolie du sud-est. Les incursions cimmériennes ont complètement bouleversé la situation politique locale et Sargon II intervient pour apporter un soutien à un royaume client. Défait militairement, le roi est tué et son corps n’est pas retrouvé, ce qui le prive de sépulture. Cette fin tragique marque profondément les contemporains et au premier chef le fils et successeur de Sargon II, le roi Sennachérib. Ce dernier consulte plusieurs devins et prend les oracles pour comprendre les circonstances qui ont poussé les dieux à se détourner de son père. Les réponses aux questions de Sennachérib ne sont pas parvenues jusqu’à nous, toutefois, il semble que l’une des raisons invoquées soit liée à la manie de Sargon II de briser les serments engagés avec les autres souverains.
- Sceau-cylindre
Petit cylindre de pierre, percé au centre dans le sens de la longueur, gravé de motifs en creux (géométriques ou figurés) que l'on imprimait sur de l'argile humide en faisant rouler le cylindre. Les sceaux-cylindres sont utilisés au Proche-Orient à partir du IVe millénaire pour marquer des scellements de jarres ou de portes, ou pour authentifier des tablettes d'argile inscrites.
- Scellements
Impression d’un sceau dans l’argile, à des fins gestionnaires ou administratives. En l’absence de serrure, on utilisait dans l’antique Mésopotamie des scellements pour fermer espaces (porte de bâtiment) et objets (sac, céramique, boite …). Il peut s’agir d’un gage de protection ou d’authentification du support. Il s’agit alors d’une signature attachée à un individu ou à un groupe.
- Sennachérib
- ٧٠٤-٦٨١
Sennachérib est un roi assyrien qui eut à faire face à trois grands ennemis : les Kushites au Levant, les Elamites, et les Babyloniens ces deux derniers étant alliés. La grande affaire du règne fut la remise en question de la domination assyrienne sur la Babylonie qui provoqua plusieurs offensives de Sennachérib vers le sud. Exaspéré par les révoltes continuelles de Babylone, il détruisit la ville en 689 en la noyant, dit-il, sous les eaux de l’Euphrate. Il mourut assassiné et son fils Assarhaddon dut mener une guerre contre son frère Arad-Mullissu avant de pouvoir s’asseoir sur le trône.
- Séquence stratigraphique
Superposition des couches de sédiments (anthropiques ou naturelles) qui permet de distinguer, dans le temps, la succession des différents niveaux d’occupation.
- Shamash (Šamaš)
Šamaš signifie « soleil » en akkadien, son nom est Utu en sumérien. Il est le dieu de cet astre mais endosse d’autres fonctions comme celles de dieu de justice (il apparaît au sommet du Code de lois d’Hammurabi), des voyageurs et de la divination. Ses temples, portant le nom d’E.babbar « temple brillant », sont notamment présents à Larsa et Sippar.
- Soubassement
Partie inférieure d’une construction, servant de support aux parties supérieures et se distinguant de ces dernières généralement par soit un élargissement ou un emploi de matériaux différents.
- Stratigraphie
Les différentes traces d’occupation humaine sur un même site s’organisent couches stratigraphiques : les couches les plus profondes sont généralement les plus anciennes, et les couches les moins profondes sont plus récentes. La stratigraphie, qui est l’étude de l’organisation de ces différentes couches, permet de comprendre l’enchaînement des différents événements qui ont eu lieu sur le site.
- Tablette (d'argile)
Généralement quadrangulaire, la tablette d'argile est le principal support des documents écrits au Proche-Orient ancien. Les signes y étaient gravés à l'aide d'un calame, ou roseau taillé en biseau, qui leur conféraient une forme de clou caractéristique. Certaines tablettes pouvaient être cuites après inscription, mais la plupart restaient en argile crue séchée.
- Tell
Le mot arabe tell désigne une colline artificielle qui résulte des occupations humaines successives, chaque nouvelle occupation étant construite sur les ruines de la précédente. À la fouille, les couches les plus profondes sont donc les plus anciennes, et les plus hautes sont les plus récentes.
- Tigre
Long de 1900 km, le Tigre prend sa source en Turquie. Les capitales assyriennes Aššur, Nimrud et Ninive se trouvaient sur ses rives. Il possède trois grands affluents le Grand Zab, le Petit Zab et la Diyala. Il rejoint l’Euphrate à Qurna, dans le Shatt-el Arab, qui débouche sur le golfe Persique.
- Ur
Ville de basse Mésopotamie, elle correspond au site actuel de Tell Muqqayar à 20 km de l’Euphrate. Occupée à partir du Ve millénaire, Ur est une des villes sumériennes les plus importantes au milieu du IIIe millénaire, ce dont témoignent les célèbres « tombes royales ». Elle fut brièvement la capitale d’un puissant empire (dit d’Ur III) à la fin du IIIe millénaire. Résidence de Sîn/Nanna, le dieu-lune, la ville abrite un quartier sacré voué à la divinité où se dresse la ziggurat (très bien conservée) et de nombreux bâtiments. Bien qu’elle ait perdu sa prédominance politique, Ur resta une des principales cités du sud de la Mésopotamie au IIe et au Ier millénaire. Le site de Tell Muqqayar, identifié dès le milieu du XIXe siècle, a été principalement fouillé entre 1919 et 1934 par des équipes anglaises. De nouveaux travaux de terrain sont entrepris depuis 2015.
- Ur-Nammu
- 2112 - 2095 av. J.-C.
Souverain principal et fondateur de la IIIe dynastie d’Ur. Il a créé un important empire unifiant le centre et le sud de la Mésopotamie. Outre ses conquêtes son règne se caractérise par une politique de restauration des structures sumériennes (les temples, les réseaux de canaux et routiers) et de constructions (les ziggurats). Il est l’auteur du plus ancien code de lois connu à ce jour, ancêtre du Code de Hammurabi.
- Ur-Ningirsu
- Vers 2110 av. J.-C.
Souverain de la IIe dynastie de Lagaš, il était le fils du roi Gudéa.
- Uruk
Uruk (site) : Le site de Warka, ancienne Uruk, se situe dans la plaine alluviale mésopotamienne au sud de l’Irak. Occupé pendant plus de 5 000 ans, il est emblématique des débuts de l’histoire urbaine. Il a également livré les plus anciennes traces d’écriture connues à ce jour (fin IVe millénaire). Fouillé tout au long du XXe siècle par des équipes allemandes, de nouveaux travaux de terrain sont entrepris depuis 2015.
Uruk (culture) : La culture méridionale d’Uruk, qui doit son nom au site éponyme, se développe en Mésopotamie et en Iran du Sud-Ouest au IVe millénaire avant J.-C. Longtemps considérée comme synonyme de la « révolution urbaine » (Gordon Childe), elle se caractérise par une nouvelle architecture monumentale, le perfectionnement du système bureaucratique, la production intense de mobilier céramique et l’apparition de nouveaux supports artistiques, comme la statuaire. Le plan tripartite (en trois travées parallèles) hérité de l’Obeid perdure et se retrouve aussi bien dans l’architecture monumentale que domestique, où les bâtiments s’organisent en complexe. La culture proto-urbaine d’Uruk connait un phénomène d’expansion sur une grande partie du Proche-Orient ancien, allant du Sud-Ouest de la Turquie au Sud de l’Iran.
Uruk (periode) : En Mésopotamie, la période d’Uruk correspond à l’ancienne appellation du Chalcolithique Récent, plus précisément des phases 2 à 5 de cette période, couvrant le IVe millénaire av. J.-C. En Mésopotamie du Sud, caractérisée par la culture d’Uruk, l’utilisation chronologique du terme reste justifiée. Elle est traditionnellement divisée en trois :
- Uruk ancien : 4000-3800 av. J.-C.
- Uruk moyen : 3800-3400 av. J.-C.
- Uruk récent : 3400-3200 av. J.-C.
- Vide sanitaire
Espace tampon situé entre le plancher et le sol. L’absence de contact avec le sol permet d’éviter les problèmes liés à l’humidité et aux nuisibles.
- Volée
Terme architectural qui désigne un ensemble de marches d'escalier entre deux paliers.
- Walter Andrae
- ١٨٧٥-١٩٥٦
Architecte, archéologue et conservateur allemand. Après avoir été formé sur la fouille de Babylone, il dirigea l’exploration du site d’Aššur, la première des capitales assyriennes, entre 1903 et 1914. Entre 1928 et 1951, il fut le directeur des antiquités proche-orientales aux Musées de Berlin.
- William Kennett Loftus
Géologue, naturaliste et archéologue britannique. Il conduisit des fouilles dans le sud de l’Irak à Ur et Uruk, à Suse et en Assyrie à Ninive et Nimrud.
- Ziggurat
Une ziggurat est une tour à étages, dont la base est carrée ou rectangulaire. Les ruines de certaines ziggurats sont encore visibles au Proche-Orient (notamment à Ur). Elles sont bâties en briques crues superposées, et on pouvait y accéder par des escaliers ou des rampes. La fonction des ziggurats est encore incertaine. Néanmoins, nous savons que des cérémonies avaient lieu dans les temples qui se situaient à leurs sommets. Ces bâtiments avaient une forte dimension symbolique, ils matérialisaient le lien entre le ciel et la terre.