Pazuzu a le pouvoir de contrer les créatures maléfiques, notamment la démone Lamashtu responsable de la mort des nourrissons. Bien que roi des mauvais démons, Pazuzu peut avoir un rôle apotropaïque (protecteur).

L’exorcisme en Mésopotamie

Les arts de la divination et de l’exorcisme étaient très développés en Mésopotamie. Les prêtres exorcistes étaient des hommes savants capables de maîtriser les rituels. Le mal qui touche les hommes, les maladies par exemple, est considéré comme la conséquence d’une faute commise envers les dieux. Mais le malade peut ignorer sa propre faute  ! Pour conjurer le mal, il faut demander pardon au dieu offensé ou faire appel à une divinité supérieure.

Magie et médecine

De nombreux textes médicaux précisent quel remède il faut préparer en fonction des symptômes du patient. Les Mésopotamiens avaient compris que toutes les maladies n’étaient pas d’origine surnaturelle mais qu’elles pouvaient découler du contact avec un malade ou bien d’une morsure, par exemple.

A côté de l’exorciste (wâshipum), d’autres spécialistes peuvent agir au chevet du patient: le devin (bârû) détermine le diagnostic de la maladie. Le "médecin" (asû) administre les remèdes et réalise les pansements qui doivent conduire à la guérison.

Voici un exemple de remède: « Si un homme est malade de jaunisse : tu tremperas de la racine de réglisse dans du lait, tu laisseras reposer la nuit sous les étoiles, tu mélangeras dans de l’huile purifiée; tu lui donneras à boire et il guérira ».