Nous nous trouvons devant le grand puits. A l’aplomb de la draperie des mains noires, le puits plonge verticalement (zone sombre de l’image) à plus de 20 m de profondeur. Le sommet du puits est à environ 40 m plus haut. Les parois verticales ont certainement limité la circulation de l’homme préhistorique car aucun vestige anthropique n’a pu être observé en hauteur. A droite de la draperie, une zone subhorizontale constituée de blocs d’effondrements instables permet d’accéder à la draperie avec de l’eau jusqu'à la taille. La draperie des mains noires est extrêmement instable car elle s’est construite sur un sol de sédiments attaqués par la montée des eaux. Un spéléothème constitutif de la draperie, décoré d’une main noire, s’est déjà détaché de l’ensemble et a dû être remonté du fond du puits.

Un autre groupe de mains noires est réalisé sur la paroi. Entre les deux se trouve un groupe de petits animaux gravés d’une facture très différente de ce que l’on a pu voir jusqu’à présent. Une main noire (parmi les plus anciennes datées de la grotte) recouvre une partie de ces gravures ce qui prouve leur antériorité (phase 1a).

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