Le registre supérieur est occupé par un bovidé en bas-relief, dont seul subsiste actuellement le protomé (35 x 43 cm). Le support est intensément écaillé. La tête épaisse, avec un chanfrein légèrement concave et un large museau carré, pourrait correspondre à un aurochs ou à un renne. Sa morphologie est proche de celle de la tête précédant le couple de chevaux à l’extrémité de l’abri. Le registre principal de la frise est ainsi rythmé par l’alternance entre têtes de bovidé et couples de chevaux.

Seule la moitié supérieure de l’animal est reproduite (220 x 95 cm). Le bas de la paroi étant très tendre, ventre et pattes n’ont probablement jamais été sculptés. La silhouette est mise en relief par un dégagement large et profond. La crinière n’est pas sculptée, comme sur tous les chevaux de Cap Blanc. Bien qu’abîmée, la tête montre un grand soin du détail avec le galbe de la ganache, les oreilles ovalaires décalées avec le creusement du pavillon, et le volume arrondi du toupet.

Il existait, au-dessus du grand cheval, une seconde tête, plus petite (22 x 10 cm), qui a été détachée par Gaston Lalanne. Elle est aujourd’hui exposée au Musée d’Aquitaine. La tête est longue et fine, avec un chanfrein rectiligne, un front convexe et une encolure épaisse. Un subtil relief marque le toupet. Les surfaces lisses, non altérées, indiquent que l’intérieur de la sculpture était poli. Le trait de la bouche paraît avoir été modelé. Deux dépressions ovales pourraient être le vestige des naseaux.