L’approvisionnement en eau constituait la contrainte majeure. La grande citerne la plus proche située à une vingtaine de mètres à l’est, à 5 mètres seulement en amont d’un réservoir intermédiaire, fournissait l’eau nécessaire. Cette citerne est une ancienne carrière allongée à ciel ouvert qui a été partiellement couronnée sur son pourtour d’un mur. Elle a été recreusée en son milieu d’un autre volume en forme de cloche. Elle recevait par une conduite, réalisée par une série de blocs encastrés les uns dans les autres et creusés d’une rigole sommitale, l’eau provenant des trois carrières-citernes supérieures.

Vue cerf-volant du secteur des bains. 1, 2, 3, 4 : citernes; 5 : bains; 6 : chemin d'accès ; 7 : voie sacrée ; 8: entrée principale (propylée) du sanctuaire.

Les annexes de l’édifice principal sont encore inconnues, à l’exception du bâtiment à portique jouxtant l’entrée principale et signalé en introduction et d’un large escalier à paliers montant après un quart tournant le long du mur de l’amenée d’eau supposée. Cet escalier et l’espace qu’il dessert pourraient être liés à une fonction de déambulation des utilisateurs des bains, sorte de palestre à ciel ouvert sans doute en relation avec le portique repéré en contrebas, mais fortement ruiné à l’est de l’entrée. La fonction de l’espace n’est pas encore très claire.