L’ancienne batterie côtière de la Possession a été construite dans les années 1820 sur le cordon littoral. Dans le cadre du projet « Nouvelle route du Littoral », un diagnostic archéologique a été réalisé en 2012.

L’histoire d’une batterie

Le projet de la batterie littorale de la Possession ou batterie côtière n°1 est représentée sur les plans de 1822. L’ouvrage défensif a été laissé à l’abandon à la fin du XIXe siècle, l’amenant progressivement à l’état de ruines. Récemment impactés par le passage d’une canalisation d’eaux usées, les seuls vestiges connus avant le diagnostic se résumaient à deux talus de galets, et un flanc de mur maçonné, encore en élévation. Cette partie du site est aujourd’hui reconvertie en oratoire.

Les apports du diagnostic archéologique

Une partie de la batterie a été redécouverte par le diagnostic conduit par l’Inrap en 2012. Les tranchées réalisées à proximité des vestiges en élévation ont permis de circonscrire l’ouvrage. Les portions de murs dégagées permettent une restitution de la batterie, qui devait couvrir une surface d’environ 3 000 m².

La comparaison des vestiges découverts et des plans de 1822 révèle des différences entre la réalité du terrain et les projets, notamment au niveau de l’emplacement et de l’orientation de la rampe d’accès à la plateforme de tir, construite plus à l’intérieur de l’enceinte qu’elle apparaît sur le plan. Le mobilier mis au jour renseigne la vie quotidienne sur cette batterie (fragments de vaisselles, élément de jeu).