Alors que pour Étiolles on parle de « fouilles programmées », la plupart des recherches archéologiques en France se font aujourd’hui dans une logique de prévention des destructions maintenant que l’on ne pratique plus de fouilles de sauvetage imprévues. Depuis 1992, et la signature par les pays de l’Europe d’une convention de protection archéologique, des sondages se déroulent dès l’étude d’impact (voir diagnostic) précédant les grands aménagements affectant le sous-sol. On évalue par des tranchées le potentiel archéologique et, si les découvertes sont importantes, le ministère peut prescrire une fouille de courte durée, inscrite au budget de l’aménagement. Cette archéologie ayant de courts délais, elle exige des équipes très performantes relevant d’organismes publics comme l’INRAP ou les services de certaines collectivités territoriales ou bien encore d’entreprises privées agréées par l’administration.