Des royaumes transformés en provinces

À partir de Tiglath-phalasar III (745-727 av. J.-C.), l’expansion assyrienne reprit. Le nouveau monarque inaugura une politique de provincialisation de la plupart des royaumes vaincus. Jusque là, les Assyriens préféraient s’appuyer sur des rois locaux vassalisés. Tiglath-phalasar III détruisit nombre de royaumes nord levantins et son empire borda la Méditerranée. Ses successeurs, menèrent une politique identique : Salmanasar V (726-722 av. J.-C.) détruisit le royaume d’Israël et Sargon II (721-705 av. J.-C.) élimina plusieurs royaumes syro-hittites.

La difficile conquête de la Babylonie

Un des tournants de l’expansionnisme assyrien fut la conquête de la Babylonie par Tiglath-phalasar III. Les Assyriens eurent toujours des difficultés à y maintenir leur domination. Sargon II ne put s’y affirmer qu’en 710 av. J.-C. et Sennachérib (704-681 av. J.-C.), après plusieurs tentatives, finit par détruire Babylone en 689av. J.-C.. Son fils, Assarhaddon (680-669 av. J.-C.), la reconstruisit. Il répartit les royaumes entre ses fils : l’Assyrie à Assurbanipal (668-630/627 av. J.-C.) et la Babylonie à Shamash-shum-ukin. Mais ce dernier se révolta et fut vaincu par son frère.

L’apogée puis la chute de l’Empire assyrien

L’empire atteint son extension maximale au milieu du VIIe siècle av. J.-C. avec la conquête de l’Égypte par Assarhaddon puis par Assurbanipal. C’est aussi la période pour laquelle nous disposons du plus de sources administratives, économiques, politiques, militaires et savantes avec les archives et bibliothèques royales du dernier siècle de l’empire.

C’est une alliance entre les Mèdes de Cyaxare et le Babylonien révolté Nabopolassar qui mit fin à l’empire assyrien disparu en 610-609 av. J.-C.

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