Les fouilles ont permis de dégager plus de mille tombes, dont une part notable est postérieure à l’histoire de la ville elle-même, et sont datées de la période médio-assyrienne. Elles ont livré des objets exceptionnels, en particulier de magnifiques bijoux.

Les premières tombes

Dès les débuts de la ville, certains Mariotes étaient enterrés sous le sol de leurs maisons. De remarquables tombes construites en briques crues ont été dégagées dans les niveaux les plus anciens. Elles comportaient des céramiques, mais aussi des objets en cuivre, en lapis lazuli, en cornaline et en or. Les derniers niveaux de la Ville I ont livré d’importants tombeaux en pierre voûtés en encorbellement et présentant un très abondant matériel.

On connaît mal les tombes de la deuxième ville. Il s’agirait surtout d’inhumations en pleine terre ou en jarre. On ne sait pas où furent enterrés les rois de la Ville II de Mari.

Les tombes de la Ville III

Les tombes les mieux représentées sont celles de la Ville III. Pour cette période a été dégagée une grande variété de sépultures : sarcophages, inhumations en jarre, tombes construites. Souvent, des inhumations multiples abritent plusieurs générations. Il s’agit alors de véritables caveaux familiaux dont l’étude anthropologique permet d’étudier divers caractères. Ils étaient accompagnés d’un mobilier abondant.

L’une des tombes les plus impressionnantes est celle d’une femme qui, compte tenu de ses nombreux bijoux, a certainement occupé une position dominante dans la société des shakkanakku. Deux caveaux royaux, construits en briques cuites et voûtés en encorbellement, malheureusement pillés, ont été retrouvés sous le petit palais oriental.

 

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