La découverte de photos aériennes a permis, à partir de 1985, de mener un programme sur l’urbanisme de Larsa pour mieux comprendre l’organisation de l’ancienne capitale.

Les observations de surface

À la surface du tell, plus de 60 bâtiments ont été repérés en 1985 et 1987 grâce aux photos aériennes et aux prospections pédestres. Les structures, de natures très diverses, sont le plus souvent imposantes et édifiées en briques cuites. Peu ont pu être datées et leur exposition les a livrées aux pillages. À côté des édifices, des voies de circulation ont été identifiées. Une grande trace rectiligne claire, large de 10 m, menant du nord jusqu’au centre de la ville, pourrait être la marque d’un canal urbain ou d’une voie processionnelle. En périphérie, plusieurs portes de la ville ont été repérées ainsi que de courts tronçons des remparts.

Une ville polarisée

Trois grands secteurs peuvent être distingués. Au nord-ouest se dessine le quartier politico-administratif et religieux, peu construit, où se dressent temples et palais. À l’est de la ville s'étend essentiellement de l’habitat, résidentiel en périphérie, plus populaire en se rapprochant du centre, où devait situer le cœur originel de la cité. Au sud enfin, le secteur semble dévolu aux activités économiques et artisanales, où de nombreux fours, ateliers et puits ont été localisés.

La ville des morts

Les nécropoles de Larsa sont reléguées à l’extérieur de la ville, au nord et à l’ouest, où un territoire périurbain de 100 à 200 m de large est recouvert de sépultures.

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