Les sociétés mésopotamiennes ont été à la pointe de l’innovation pendant des millénaires et ont développé un artisanat qui a fait leur prospérité. D’importantes recherches sont à entreprendre sur cette question peu connue à Larsa. Néanmoins, quelques indices ont été retrouvés par les archéologues.

Une zone artisanale à Larsa

Les études sur l’urbanisme ont montré qu’une partie importante de la ville était dévolue à des activités artisanales. De nombreux ateliers de potiers et de métallurgistes ont été repérés en prospection. Ils étaient équipés de fours souvent accompagnés de banquettes, bassins et drains.

Outillage

Plusieurs zones riches en matériels lithiques ont également été repérées. La pierre taillée constituait encore le matériau le plus employé pour l’outillage tout au long des IIIe et IIe millénaires av. J.-C. L’utilisation de Bronze, de plus en plus fréquente au fil du temps, restait réservée aux objets de prestige ou de fonction spécifique comme les clous, les faucilles (longtemps en terre cuite) ou les pointes de flèches.

Tissage

Les nombreux pesons et fusaïoles retrouvés à Larsa témoignent de l’importance de l’artisanat du textile et notamment de la laine, un des piliers de l’économie des anciennes civilisations de Mésopotamie.

Une riche production

Les fouilles ont permis de découvrir de nombreux artefacts attestant d’une production d’objets de luxe. Deux jarres enfouies renfermaient de somptueux bijoux, illustrant le savoir-faire des orfèvres du début du IIe millénaire av. J.-C. De vastes épandages de pierres fines (cornaline, cristal de roche, hématite, lapis-lazuli) sont les témoins d’ateliers de fabrication de perles.

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