L’Assyrie, « pays du dieu Assur », correspond géographiquement à une région du Nord de la Mésopotamie (actuel Irak). Au Ier millénaire av. J.-C., elle abritait le cœur de de l’empire assyrien et ses villes principales : Assur, Kalhu (actuelle Nimrud), Dûr-Sharrukîn (aujourd'hui Khorsabad) et Ninive, cette dernière se trouvant en face de la ville actuelle de Mossoul.

Le paysage de l’Assyrie

Situé dans le Croissant fertile, le cœur de l’Assyrie est compris entre le fleuve Tigre et deux de ses affluents, le Grand Zab et le Petit Zab. On parle aussi d’Assyrie pour désigner plus largement tout le Nord de la Mésopotamie. C’est une région de piémonts, au paysage de collines et de plateaux, bordée à l’est par la chaîne montagneuse du Zagros qui sépare la Mésopotamie de l’Iran. Au nord, des reliefs marquent la frontière entre l’Assyrie et le royaume d’Urartu tandis qu’à l’ouest, l’Assyrie se prolonge vers la plaine de la Djézireh qui s’étend entre le Tigre et l’Euphrate et conduit bien plus à l’ouest vers la côte méditerranéenne.

Climat, faune et flore

Le climat n’a globalement pas varié entre le Ier millénaire av. J.-C. et l’époque actuelle : les étés chauds et secs succèdent aux hivers où tombent pluies et neige. La vallée du Tigre pouvait subir des crues violentes. La végétation était constituée essentiellement de petits arbres et de conifères. Parmi la faune nombreuse et variée, il faut noter que les chevaux ne furent vraiment introduits dans la cavalerie qu’à partir du IIe millénaire av. J.-C. et que les chameaux ne furent utilisés qu’à partir du Ier millénaire av. J.-C. Quant aux lions, alors nombreux en Mésopotamie, ils ont disparu d’Irak à la fin du XIXe siècle.